Le fluvial pour transporter les produits issus de la biomasse énergie, tels que grumes, plaquettes, granulés ? Oui, mais pour une distance minimale de 200 km. C'est l'une des conditions à remplir pour qu'une telle chaîne logistique soit viable, selon des retours d'expérience analysés par le Comité interprofessionnel du bois-énergie (Cibe). Ce mode de transport a ses avantages, comme la fiabilité des délais ou une desserte possible de cœurs d'agglomérations. Il présente aussi des contraintes. La manutention doit s'accompagner d'un conditionnement adapté. La voie d'eau nécessite de s'équiper pour les chargements et déchargements, et pour assurer la mise en sécurité du stockage sur quai. Les surcoûts qu'elle implique sont un autre obstacle à surmonter. Pour les minimiser, le Cibe suggère de développer la massification, de faire appel à un fret de retour, de créer de la valeur lors de la rupture de charge, par un stockage tampon ou des opérations de broyage.