C'en est fini de l'usine de tri mécano-biologique et de méthanisation des déchets d'Angers Loire Métropole. Les élus ont décidé, le 10 juillet, de fermer l'usine qui avait été mise en service en 2012, mais jamais réceptionnée du fait de nombreux dysfonctionnements. Cette décision s'appuie sur le rapport du bureau d'études Naldeo, qui avait préconisé deux solutions : la restructuration du site, pour un coût de 9,1 millions d'euros et un surcoût pour les contribuables de 1,1 million d'euros via la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM), ou sa transformation en simple quai de transfert, pour 2,5 millions d'euros, sans effet sur la TEOM. Les élus ont donc choisi de limiter les frais. En avril dernier, c'est son exploitant Geval, filiale de Veolia, qui avait décidé de ne plus accepter de déchets pour protéger ses salariés. Depuis cette date, les ordures ménagères résiduelles de l'agglomération de 270 000 habitants sont détournées vers un centre d'enfouissement à quelque 80 km de là. L'usine de traitement des déchets, décidée en 2005 et qui a coûté 60 millions d'euros, a été construite par Vinci.