Du désordre à la durabilité. Une chercheuse de l'École polytech-nique fédérale de Lausanne, en Suisse, modélise les villes afin de comprendre leur métabolisme et d'évaluer leur impact environnemental lorsqu'elles croissent et se transforment. Ses recherches devraient permettre de déterminer la forme urbaine la plus efficiente et la moins gourmande en ressources naturelles. Pour cela, la chercheuse a combiné la thermodynamique statistique, la théorie de l'information et d'autres méthodes physiques et d'ingénierie, comme l'analyse spatiale. Les premiers résultats, publiés dans Ecological Modelling, indiquent que les villes en général, et Genève en particulier, se développent au travers de deux processus très différents : elles s'étalent et/ou se densifient. La chercheuse a également pu constater que les grandes villes sont proportionnellement plus efficientes en énergie et ont une empreinte écologique spécifique par habitant moins importante que les petites cités.