Le projet OptimaPac a validé l'utilisation des pompes à chaleur (PAC) en mer. Pour mesurer leur impact écologique, des profils de températures et des prélèvements biologiques ont été effectués au niveau du pompage et du rejet de chaque installation pendant une année complète. Selon Marie-Christine Huau, directrice de projet Veolia et coordinatrice d'Optima-PAC, « les effets des PAC sur la température du milieu sont limités en intensité dans les quatre premiers mètres de la colonne d'eau, et nous n'avons pas détecté d'impact écologique sur le plancton. Sur le benthos, c'est-à-dire les organismes vivant à proximité du substrat, l'effet des PAC est très limité spatialement, mais il est nécessaire de veiller à respecter les zones patrimoniales sensibles où vivent les posidonies par exemple ». Autre objectif du projet : la mise au point d'un outil interactif pour évaluer la faisabilité technico-économique et environnementale d'un projet de pompes à chaleur en eau de mer pour les aménageurs ou collectivités locales.