AIR Un téléphone pour mesurer la pollution. Fort de son succès aux Pays-Bas, le projet iSpex, qui permet la mesure de la qualité de l'air avec des smartphones, prend de l'ampleur : du 1er septembre au 15 octobre, des milliers de personnes vont photographier le ciel des rues d'Athènes, de Barcelone, de Belgrade, de Berlin, de Copenhague, de Londres, de Manchester, de Milan et de Rome. Ils sont équipés de minispectropolarimètres qui transforment les smartphones (en fait, des iPhone) en capteurs optiques. Les participants au projet ont juste à photographier le ciel – à n'importe quelle heure de la journée, si le ciel est bleu. En analysant le spectre solaire et la polarisation de la lumière, les scientifiques peuvent identifier les propriétés des particules de l'air, leur quantité, leur taille et leur nature. Ces mesures permettent de mieux connaître la qualité de l'air et son impact sur la santé et l'environnement. Pour ce projet, l'observatoire de Leiden, aux Pays-Bas, travaille en étroite collaboration avec des partenaires locaux. > alphagalileo.org