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Smart city : prendre le pouls de la ville

PUBLIÉ LE 24 FÉVRIER 2016
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Le magazine pour les acteurs et décideurs du développement durable et des métiers de l’environnement.
Mille milliards de capteurs à l'horizon 2020 dans le monde, selon les experts. Et donc des milliards de milliards de données produites… La ville intelligente connectée ou smart city a de l’avenir. Mais pour jouer à Big brother ou pour réduire l'empreinte environnementale de la ville et apporter des services utiles aux citoyens ? Les possibilités sont multiples : contrôle de l'éclairage public, gestion du stationnement, surveillance des crues… « Un des enjeux pour les collectivités est de contrôler les résultats de leurs plans d'actions. Ce qui est rarement fait », estime Didier Dufournet, PDG et fondateur d'Azimut Monitoring. Dans le monde, les grandes agglomérations s'approprient le concept de smart city : Madrid avec IBM, Barcelone qui accueille chaque année le Smart City World Congress, Londres… Les collectivités doivent se concentrer sur leurs besoins. En France, la capitale veut rattraper son retard avec son « Plan stratégique pour la ville intelligente et durable » que le conseil de Paris a adopté en mai 2015. D'autres plus avancées comme Lyon Métropole vont chercher des financements européens. Un consortium mené par la capitale des Gaules, Munich et Vienne figure ainsi, avec 24 millions d’euros à la clé, parmi les quatre retenus par l'appel « Smart cities and communities » lancé dans le cadre d'Horizon 2020 (H2020). « Le Plan Junker, le mécanisme Elena ou les traditionnels fonds structurels et d'investissement sont également mobilisables », précise Magdalena Andreea Strachinescu, à la direction générale de l’énergie de la Commission européenne. Mais d'Enghien-les-Bains à Porto-Vecchio, de Méribel à Bandol, les villes plus petites ont aussi leur mot à dire. Dans l'Hérault, Lattes, 13 000 habitants, s'est ainsi équipé en juin 2015 d'un réseau de mesure d'hydrogène sulfuré (H2S). « Les odeurs émanant de la station d'épuration ont engendré de multiples plaintes. L'exploitant s'est engagé à ne pas dépasser certains seuils. Des nez électroniques autonomes en énergies mesurent donc le taux de H2S tous les quarts d'heure », décrit Camille Loth, directeur marketing de M2Ocity, la coentreprise entre Veolia Eau et Orange qui revendique couvrir près du quart de la population française avec 1,5 million d'objets connectés. 83 capteurs à Saint-Amand-Montrond  Mais par quoi commencer ? « Les collectivités doivent se concentrer sur leurs besoins. Nous gérons les aspects techniques qui, notamment en matière de réseaux de communication, évoluent très vite », répond Élise Feuillepain, PDG de M2Ocity. Comme pour l'open data, la stratégie doit être progressive – on ne peut pas tout connecter d'un coup - et portée par un élu. Il peut être en outre judicieux de s'appuyer sur des diagnostics de territoire déjà réalisés, un Agenda 21, un plan Climat-air-énergie… « Mieux vaut commencer la démarche par des actions prometteuses d'un point de vue financier. Cela permet de réinvestir ensuite dans des projet d'amélioration de la qualité de vie », note Camille Loth. Illustration à Saint-Amand-Montrond (11 000 habitants, Cher) où le maire, Thierry Vinçon, s'est tourné vers M2Ocity pour installer quatre-vingt-trois capteurs en tout. « Très étendu, notre réseau d'eau potable connaissait des pertes annuelles de 15 à 40 %. Aujourd'hui les services techniques de la ville sont prévenus en cas d'anomalies. Résultat : nous avons économisé 15 000 euros en 2014, la première année », chiffre l'édile qui a anticipé la baisse de la dotation globale de fonctionnement. Saint-Amand-Montrond surveille également la qualité de l'eau de la base nautique et à proximité du centre de dialyse, la qualité de l'air, la performance énergétique des bâtiments municipaux ou encore le bruit grâce à l'application Samson (également connue sous le nom d'Adam à Lyon) nourrie à la fois par les balises installées en ville et les mesures réalisées par les habitants avec leur smartphone. « Nous essayons de comprendre les problématiques de chaque collectivité et de proposer des solutions évolutives dans le temps, conclut Élise Feuillepain. Nous travaillons sur d'autres capteurs et d'autres applications... »Fabian Tubiana
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