Concrètement, le bus de 18 m articulé est équipé d'un essieu électrique d'une puissance de 100 kW, alimenté par des batteries de type supercondensateurs placées sur le toit du bus. « En phase de démarrage, la traction électrique est majoritaire. Dès la vitesse de croisière atteinte, le moteur thermique prend le relais, et pendant la phase de freinage, l'énergie est récupérée pour recharger les supercondensateurs », résume Jean-François Argence, directeur des nouvelles mobilités chez Lohr. Avec les supercondensateurs, aucune connexion au réseau n'est nécessaire pour recharger les batteries. Et comme le moteur est inséré dans la roue, il n'y a aucune perte de rendement comme c'est le cas avec un arbre de transmission. Avantage de cette combinaison : une réduction de 25 % des rejets polluants et du dioxyde de carbone (CO2), une diminution des nuisances sonores (-3 dB).Les moteur-roue peuvent être installés en première monte ou en rénovation (seconde monte). « La durée de vie du moteur-roue est équivalente à celle du bus », complète Jean-François Argence. A noter que cette technologie peut également être intégrée sur un moteur électrique pour un bus tout électrique, mais embarquant une pack batterie allégé. Lohr indique n'avoir pas encore chiffré le surcoût de cet équipement. Albane Canto