Avec un tour de table de 11 millions d’euros, CarbonWorks développera une technologie capable de capter des milliers de tonnes de CO2 et de produire des quantités équivalentes de biomasse algale.  

Quelques mois après sa création par Suez et Fermentalg, l’entreprise « CarbonWorks » lève 11 millions d’euros pour soutenir son développement. Détenue à parts égales par les deux groupes, la coentreprise se donne pour mission d’accélérer le développement et la commercialisation des solutions de capture et de bioconversion du CO2 par la « photosynthèse microalgale ». 

Pour mémoire, CarbonWorks a installé en septembre dernier le premier démonstrateur de sa technologie sur le site de méthanisation de la société Pot-au-Pin Energie à Cestas, en Gironde. Cette plateforme permet de capter du CO2 émis par l’unité de méthanisation agricole de Pot-Au-Pin Énergie et de produire un biocomposant algal pouvant être utilisé comme fongicide naturel pour les vignobles. 

Un photobioréacteur à Cestas 

Dans la continuité de cette première phase et afin d’accélerer le déploiement de sa technologie de rupture, un tour de table a été mené par BNP Paribas Principal Investments, Bpifrance, Demeter Investment Managers via le fonds Agrinnovation et Aquiti Gestion via NACO en association avec la région Nouvelle-Aquitaine. Cette opération de financement permettra à la deeptech de renforcer ses moyens financiers pour la construction d’un « photobioréacteur de taille semi-industrielle à Cestas dont la mise en service est prévue en 2023 ».  

Cette opération permettra également à CarbonWorks de tripler ses effectifs au cours des deux prochaines années pour intensifier son développement technique et commercial.