C’est avec des batteries au zinc qu’EasylZinc ambitionne d’accompagner la souveraineté énergétique européenne. Sélectionnée dans le cadre du programme Horizon Europe, la société a récemment ouvert à Saint-Hélène-du-Lac, près de Chambéry, son centre d’innovation et de production de matières actives destinées à la fourniture industrielle et à l’amélioration des performances des batteries au zinc. afin de les tester à plus grande échelle. EasylZinc envisage de passer en phase industrielle dès 2024.
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Consciente des enjeux futurs sous-jacents à la production de batteries à base de lithium et de plomb, la deeptech EasylZinc a misé sur une technologie alternative au zinc. Pourquoi le choix s’est-il porté sur le zinc ? Parce que ce métal est « présent en abondance en Europe et 55 fois moins cancérigènes que leur équivalent au plomb », répond Vincent Caldeira.
Chaîne de valeur des fabricants de batteries
Depuis 2017, l’entreprise mène ainsi en coopération avec le laboratoire LEPMI-CNRS, des travaux de recherche sur des matières actives et des additifs destinés à améliorer les performances des batteries au zinc. Résultat concluant en poche, la société a breveté le procédé de fabrication du « Zincate de Calcium », une matière active capable de stocker l’électricité. Une innovation qui lui a valu d’être sélectionnée par le programme Horizon Europe et d’obtenir un financement de 2,5 millions d’euros.
Avec son nouveau centre de recherche et d’innovation, EasylZinc entend désormais accélérer le développement de sa solution et de développer trois composites prêts à l’emploi qui seront destinés aux fabricants de batteries afin de leur permettre d’optimiser la production de batteries au zinc. La deeptech mobilisera également son financement européen pour accélérer le développement de sa solution en engageant une équipe composée de 20 et 30 personnes d’ici trois ans.