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EAU

Rennes veut des cimetières sans pesticides

PUBLIÉ LE 1er JUIN 2011
LA RÉDACTION
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L'acceptabilité sociale des « mauvaises herbes » est directement liée à l'âge : les anciens y sont plus sensibles que les jeunes. L'entretien du cimetière est donc, à leurs yeux, un sujet délicat. De plus, culturellement, le respect dû aux défunts impose d'entretenir les lieux : un cimetière doit donc être « propre », c'est-à-dire sans herbes folles. Pourtant, « il n'en a pas toujours été ainsi, car, dans les années 1970, le cimetière de Rennes était fauché une fois par an seulement », raconte, photo à l'appui, Christian Aubrée, responsable maintenance à la direction des jardins de la ville de Rennes. Pionnière dans ce domaine, la cité bretonne met en oeuvre la gestion différenciée des espaces verts dès 1981 et leur surface est passée en quarante ans de 60 ha (1966) à 820 ha (2007). Depuis 2005, la ville n'utilise plus d'herbicides sur son territoire... à l'exception des cimetières. Elle a ainsi réduit de 92 % l'utilisation de produits phytosanitaires entre 1996 (775 kg) et 2006 (60 kg). Pour atteindre l'objectif « zéro pesticide » en 2012 sur l'ensemble de son territoire, des zones tests sont mises en place depuis ce printemps sur les trois cimetières gérés en régie. Le plus important est le cimetière de l'Est (16 ha, 29 000 sépultures), constitué de grandes allées bitumées et de tombes entourées de gravier. Jusqu'à cette année, un traitement chimique ponctuel était appliqué deux fois par an. Le test va consister, d'une part, à se réapproprier les méthodes alternatives de désherbage (sarclage, binage, désherbage thermique) et, d'autre part, à utiliser des débroussailleuses et des tondeuses. Cependant, l'espace restreint entre les tombes ne permet pas toujours le passage d'engins. « Lorsque cette largeur est suffisante, nous enlevons les graviers des petites allées pour les engazonner ensuite. De même, les espaces sablés ou gravillonnés sont travaillés pour accueillir des plantations (vivaces, rosiers, sedums, etc.) », explique Christian Aubrée. La ville a prévu, en 2011, un budget de 30 000 euros pour l'installation de ces nouveaux végétaux. Le deuxième volet, aussi important, est celui de la communication autour de la démarche. Un panneau devait être installé à l'entrée du cimetière en mai. « Nous allons informer les personnes que l'objectif est autant de préserver la ressource en eau et de favoriser la biodiversité, que de garantir la santé des jardiniers, ainsi que de tous les usagers des cimetières. Il est important de faire évoluer les mentalités afin de tolérer la présence d'herbes spontanées, ce qui ne correspond pas à un abandon d'entretien, mais à une gestion plus respectueuse de l'homme et de la nature », poursuit-il. Ces changements se sont déjà opérés à l'extérieur des cimetières. Les personnels ont également été formés pour pouvoir répondre aux questions des usagers. « Un chemin important a déjà été parcouru car, au départ, les jardiniers étaient traités de fainéants », se rappelle Jean-Luc Daubaire, adjoint chargé de l'énergie et de l'écologie urbaine.
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