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EAU

Contrat modèle pour l'Orléanaise des eaux

PUBLIÉ LE 1er SEPTEMBRE 2011
LA RÉDACTION
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En janvier 2012, le nouveau contrat de 12 ans et de 110 millions d'euros prendra officiellement le relais de la concession de 25 ans qui liait déjà la ville à son opérateur. Une des plus importantes opérations de renouvellement pour Lyonnaise des eaux (LDE) sur 2011 qui conserve ainsi l'un de ses dix plus gros contrats français. « Sur notre offre, il y aura vraiment un avant et après Orléans », juge Daniel Minc, chef de l'agence LDE d'Orléans. Pour décrocher ce contrat, le groupe a misé sur le développement durable, un critère inscrit au cahier des charges, et accepté de se faire « challenger » par la collectivité avec près de 60 objectifs soumis à pénalités. « Devant la qualité exceptionnelle de l'eau distribuée, le choix du renouvellement s'imposait. L'objectif de la ville a été de conjuguer délégation et contrôle, en donnant priorité à la transparence financière, technique et à la relation au consommateur », souligne Michel Martin, adjoint au maire d'Orléans. DÉDIÉE AU SERVICE D'où la création de l'Orléanaise des eaux, une société dédiée au service, filiale de LDE comme le sont aussi Valorhin à Strasbourg et Eaux de Normandie à Rouen. « Suite à un audit qui avait révélé en 2001 notre manque de visibilité sur les charges internes du service et sur les taux de financement, nous tenions à établir une comptabilité séparée », précise l'élu. L'Orléanaise sera dotée de quatre comités chargés de suivre la bonne application du contrat : un comité technique, un comité scientifique, un comité de pilotage et un comité des usagers. « Le comité scientifique répond au volet innovation de notre offre. Nous y développerons un projet en collaboration avec des PME locales adhérentes du pôle de compétitivité Dream. Il est basé sur l'utilisation d'un outil de modélisation baptisé Phyto'scope. L'objectif est de prévoir et quantifier le transfert des produits phytosanitaires vers les eaux de surfaces et les eaux souterraines », précise Daniel Minc. UN TARIF PROGRESSIF Le volet social a lui aussi été approfondi par le délégataire. LDE mettra en place un tarif progressif, réduit pour les 40 premiers mètres cubes. Baptisée Eau vitale, cette tranche sociale permettra à tous les usagers une baisse de la facture d'eau de 35 % (sur 120 m3 consommés). La création d'un fonds de solidarité orléanais doté d'une partie du chiffre d'affaires de l'Orléanaise des eaux (30 000 euros par an) est aussi au programme. Géré par le centre communal d'action sociale, il sera redistribué aux plus démunis sous forme de « Chèques Ô » de 50 euros. Le service se dote enfin d'un nouvel accueil en centre-ville. « L'espace sera dédié aux relations avec les usagers les plus fragiles et nous prendrons les CV des personnes intéressées par des stages et des postes en alternance chez nous », souligne Daniel Minc. DES OPTIONS DD Les autres options différentielles tournent autour de critères environnementaux. Gestion raisonnée de la ressource : le délégataire s'est engagé à délester les trois forages principaux d'alimentation en eau potable en exploitant des forages de secours pour diminuer la pression sur le cours d'eau du Loiret. Diminution des gaz à effet de serre : en équipant la flotte du service de véhicules propres (cinq véhicules électriques, trois véhicules à moteur diesel dopé à l'eau et un véhicule compensé carbone). Prise en compte de la biodiversité sur la zone du Bras de Bou, située près des principaux captages d'eau potable de la ville d'Orléans. Enfin, il est prévu d'améliorer la performance du service d'eau, notamment au niveau du rendement de réseaux (avec un objectif entre 85 % et 90 %) et d'équiper les 20 000 compteurs orléanais de la télérelève dans les deux ans. « C'est un point qui nous est apparu important pour agir sur la réduction des consommations et donner aux consommateurs la possibilité de faire leur propre bilan », souligne l'élu orléanais.
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