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EAU

Les sirènes du low cost

PUBLIÉ LE 1er NOVEMBRE 2011
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Fin octobre, Service Public 2000, qui organisait un colloque sur l'avenir des services d'eau après 2015, en a profité pour alerter les élus. « Depuis 2009, a ainsi averti le cabinet conseil, l'hyperconcurrence que se livrent les opérateurs privés sur le renouvellement des contrats vire à la guerre économique. » Près de 800 délégations de services publics (DSP) sont renouvelées chaque année. Et la baisse pratiquée par les grands groupes sur certains contrats atteindrait actuellement jusqu'à 30 % à prestation équivalente. Or, la crainte, c'est que la généralisation de DSP low cost ne permette plus de garantir économiquement la qualité du service sur la durée : « Les services publics se dégraderont ; ce sera avenant sur avenant et conflit sur conflit. » Si les grandes entreprises de l'eau sont désormais accusées de brader le service, paradoxalement, pendant des décennies, c'est leur monopole qui était dénoncé. En réglementant la concurrence, la loi Sapin et la loi Barnier ont largement contribué à modifier le profil des contrats. Les concessions historiques de trente ans ont laissé place à des contrats d'affermage de dix à douze ans, soumis à une concurrence tranquille. Depuis quatre, cinq ans, conjoncture économique aidant, la pression sur les opérateurs augmente. Attisée par quelques retours en régie médiatisés, elle découle surtout de la nette progression de l'intercommunalité et de la rationalisation du nombre de contrats. En dix ans, les délégataires ont baissé leur prix de près de 10 % en moyenne. Mais pour la fédération professionnelle des entreprises de l'eau, cette tendance est avant tout structurelle. Elle illustre le potentiel d'adaptabilité des partenariats public privé, « qui ont su gérer plus efficacement les services et réaliser des gains de productivité ». Dans l'avenir, les contraintes environnementales croissantes complexifieront encore les services. Les opérateurs privés s'y préparent, élargissent leurs offres et souhaitent que les élus prennent conscience de ces enjeux de qualité, sur la protection de la ressource, le service clientèle, l'emploi local ou l'innovation. C'est également le signal lancé par les assistants à maîtrise d'ouvrage comme SP 2000. « Attention de ne pas se battre uniquement sur les prix », rappelle le cabinet aux collectivités. Pour mieux arbitrer, il évoque l'instauration de DSP à prix fixés et conseille aux élus d'élaborer un référentiel de prix qui intègre différents critères de performance. Dans ce contexte, la remise en perspective dans les appels d'offres du rapport qualité-prix des services semble au moins faire l'unanimité.
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