Les deux partenaires poursuivent ainsi leur coopération, un premier accord ayant été signé en 2006. L’accord prévoit un financement global de 2 millions d’euros, apporté à 50% par l’Agence de l’eau. Affiner l'échelleL’accord prévoit quatre domaines privilégiés de recherche, et cite en premier lieu les effets du changement climatique. Il s’agit notamment d’affiner la grille géographique des connaissances. « Jusqu’à présent l’approche était à très large échelle. Savoir comment ces phénomènes vont se répercuter sur de très petits bassins est un vrai sujet de recherche. Cela va demander du temps mais c’est indispensable pour définir des politiques appropriées », explique Marc Babut, chercheur à l'Irstea chargé d’animer l’accord-cadre avec l’agence.Même changement d’échelle pour l’évaluation des quantités d’eau disponibles sur le bassin, l’agence de l'eau ayant besoin d’une évaluation « fine » (débit biologique minimum, impact de la raréfaction de la ressource sur les usages de l’eau…) pour réaliser des études sur les volumes prélevables et organiser le partage de la ressource. Analyse économiqueL'Irstea poursuivra aussi l’évaluation économique des coûts et des bénéfices des opérations de restauration de l’état des eaux et des milieux. « L’analyse économique est un domaine de recherche qui est appelé à se développer », analyse Marc Babut. Il note aussi que la restauration des milieux est le domaine « qui a reçu le plus d’attention depuis le début de notre coopération avec l’agence de l’eau ».Enfin, quatrième priorité de recherche : l’évaluation des effets sur les rivières et les lacs des différentes pressions subies (pollution, déformation physique…).Le site de l'AE RM&CLe site de l'Irstea