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EAU

Cultivés ou contrôlés

PUBLIÉ LE 1er MARS 2012
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Dès l'Antiquité, des biofilms fixés sur des lits de cailloux ont constitué les premiers modèles de lits bactériens. De nombreuses techniques ont ensuite été développées pour optimiser les capacités d'épuration de ces ensembles de micro-organismes. En modifiant le support, l'aération et la circulation du flux, il est désormais possible de favoriser une population microbienne donnée et de cibler un type de pollution. « C'est en nitrification que les biofilms sont les plus utilisés, en ventilation naturelle pour les lits bactériens, en ventilation forcée pour les cultures fixées sur biofiltre, en aération dans le cas de cultures libres. Cela permet de faire cohabiter cultures fixées et cultures libres sur un support mobile spécifique », rappelle Pascal Dauthuille, responsable du pôle assainissement du Cirsee ( Suez Environnement). Il est aujourd'hui établi que les biofilms hébergent à la fois des organismes aérobies et anaérobies, une qualité qu'exploitent les procédés par alternance de phases pour éliminer par étapes l'azote et ses dérivés, ainsi que la pollution carbonée. Chez Veolia, Anne-Sophie Lepeuple nous détaille l'intérêt des biofilms dans les procédés à biomasse fixée. En eau potable, les biofilms ont longtemps été considérés à tort comme une source potentielle de pollution microbienne. Dans les années 1980-1990, de nombreux travaux de recherche ont été menés pour les éliminer des canalisations de distribution. Depuis, ils visent une maîtrise raisonnée, comme l'explique Jean-Claude Block, chercheur au laboratoire de chimie physique et microbiologie pour l'environnement, à Nancy. Les analyses ont permis de mieux comprendre l'écologie des biofilms et de montrer que leur élimination des réseaux d'eau potable, difficile, n'était pas nécessaire. Les biofilms ne favorisent pas particulièrement la multiplication des bactéries pathogènes ; ils leur permettent de persister dans le réseau. « Les biofilms sont présents dans tout le réseau d'eau potable, rappelle Philippe Piriou, ingénieur en eau potable à Suez Environnement. Ils sont le reflet de ce qui est présent dans l'eau. Si aucune bactérie pathogène ne pénètre dans le réseau de distribution, les biofilms ne présentent pas de risque potentiel. » L'objectif des exploitants est donc désormais de contrôler leur développement dès la production, en réduisant les sources de pollution bactérienne par filtration et désinfection et en minimisant la quantité de matière organique, nourriture des micro-organismes. Les biofilms doivent cependant être traqués avec intensité dans les réseaux privés, notamment dans les circuits d'eau chaude. Les nombreux angles et zones mortes des canalisations y favorisent, en effet, la multiplication des légionelles, particulièrement difficiles à éliminer.
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