Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > Geni'Alp cible les rivières de montagne
EAU

Geni'Alp cible les rivières de montagne

PUBLIÉ LE 1er MARS 2012
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Démarré officiellement en mars 2010 par onze partenaires en France et en Suisse, le projet européen Interreg Geni'Alp n'aurait pas eu lieu sans la rencontre de l'association Rivière Rhône-Alpes avec l'Irstea (ex-Cemagref) de Grenoble. « Les rivières de montagne sont très dynamiques, souvent torrentielles, avec des fonds mobiles et elles ont été très artificialisées dans le passé. Face à ces spécificités, nous avons constaté ensemble une absence de littérature et d'expérimentations en génie végétal sur ce type de cours d'eau, contrairement à l'Autriche ou l'Italie très actives en la matière. D'où l'idée du projet », souligne Nicolas Valé, chargé des projets européens à l'association Rivière Rhône-Alpes. D'un montant global de 1,2 million d'euros, Geni'Alp s'organise autour de cinq chantiers tests, deux en Suisse et trois inaugurés au deuxième semestre 2011 en France, près du lac Léman, à Arvillard en Savoie et sur la rivière de l'Arve, en Haute-Savoie. Côté français, il est piloté par la Région Rhône-Alpes et a nécessité un investissement de 890 000 euros financé par le fonds Feder, l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse et le conseil général de Haute-Savoie. Le chantier de l'Arve a, par exemple, permis de tester une technique de révégétalisation d'enrochements par enfoncement de pieux vivants de saules. Cette méthode innovante sur les rivières alpines aux fortes pentes a été élaborée par la haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (Hepia) et l'Irstea qui le suivra sur trois ans, sous maîtrise d'ouvrage du syndicat mixte d'aménagement de l'Arve et de ses abords (SM3A). « Sur chaque berge, nous avons créé dix placettes sur un linéaire total de 200 mètres. Différentes espèces locales de saules ont pu être testées avec des techniques de mise en terre spécifique », explique Franck Baz, technicien de rivière au SM3A. « À cause des fortes contraintes hydrauliques et des enjeux de protection des ouvrages et activités situés à proximité des berges, les techniques de génie civil par enrochement se sont imposées au cours du siècle passé. L'intérêt du projet est d'ouvrir une place au génie végétal », précise Nicolas Valé. En novembre 2012 le programme, déjà ponctué par trois journées techniques à destination des collectivités, se clôturera par un colloque de restitution organisé en Suisse et par la publication d'un guide technique. « Nous sensibiliserons les maîtres d'ouvrage à l'intérêt du développement de techniques mixtes alliant génie civil et génie végétal, mais aussi, lorsqu'il n'y a pas d'enjeux particuliers derrière les berges, à éviter une protection systématique. »
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Eaux recyclées dans l'agroalimentaire : le cadre est désormais « opérationnel  »
Eaux recyclées dans l'agroalimentaire : le cadre est désormais « opérationnel »
Les eaux usées comme  vecteur d’innovation
Les eaux usées comme vecteur d’innovation
Eaux souterraines : le BRGM et l’agence Artois-Picardie évaluent les volumes disponibles
Eaux souterraines : le BRGM et l’agence Artois-Picardie évaluent les volumes disponibles
MPB voit XXL pour les compteurs
MPB voit XXL pour les compteurs
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS