Après les zones de baignade, les zones conchylicoles doivent, elles aussi, établir des profils de vulnérabilité à l'horizon 2013. La Basse Normandie, première région conchylicole française, s'en préoccupe déjà. Soutenu par la Dreal et l'agence de l'eau Seine-Normandie, le parc naturel régional (PNR) des marais du Cotentin et du Bessin a confié aux bureaux d'études Ginger et Safège la réalisation du profil de la baie des Veys. La durée de l'étude, un an, et son montant, 377 000 euros, s'expliquent par la complexité hydrodynamique de la baie. « C'est un milieu fermé avec une courantologie complexe, une multitude de rejets côtiers et une forte concentration de zones de productions », explique Clément Nalin, chargé de mission eau au PNR. « Le travail est plus complexe que sur les zones de baignade, car aux critères microbiologiques s'ajoutent des paramètres physico-chimiques et le problème de bioaccumulation », précise Vincent Salbert, responsable de la direction Environnement et ingénierie maritime de Ginger. Et l'enjeu n'est pas seulement réglementaire, mais surtout financier. « Les travaux qui seront à faire se compteront en millions d'euros, d'où la nécessité de savoir quoi faire, où et dans quel ordre », ajoute Jean Duchemin, chargé de mission eau et santé de l'agence de l'eau Seine Normandie. Contact ? PNR des marais du Cotentin et du Bessin, cnalin@parc-cotentin-bessin.fr