Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > Des filtres plantés à l'aéroport
EAU

Des filtres plantés à l'aéroport

PUBLIÉ LE 1er MAI 2012
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Pour que les avions puissent décoller en hiver, les aéroports utilisent des dégivrants : en moyenne 4 millions de litres de monopropylène glycol sont vaporisés sur les carlingues et 2,5 millions de litres de formiates de potassium et de sodium sur les pistes. Soumis à la loi sur l'eau, les aéroports doivent récupérer et traiter ces eaux de ruissellement. À Orly, la construction d'un premier marais filtrant de 6 500 m² a débuté. Il devrait être opérationnel en 2013. « Généralement, les eaux de ruissellement des parkings d'avions sont récupérées, mais plus rarement celles des pistes. Seul l'aéroport de Bâle-Mulhouse est équipé de filtres plantés et ceux de Roissy, Orly et Toulouse disposent d'un système de traitement des eaux pluviales. Mais l'hiver, les polluants se dégradent très lentement et il faut des bassins de stockage énormes, ce qui crée non seulement des problèmes fonciers, mais également de sécurité aérienne à cause des effets miroir de l'eau ou des collisions avec les oiseaux aquacoles, par exemple », déclare Benoît Mars, chef de la subdivision eau du service technique de l'Aviation civile ( Stac). C'est pourquoi dès 2007, des essais de biodégradation ont été menés en laboratoire. Ils se sont poursuivis à l'aéroport d'Orly de 2008 à 2010. « Nous avons placé des plots de 1 m3 végétalisés en amont de la lagune. Au final, l'objectif d'abattre 80 % de la charge organique a été atteint. Le rendement épuratoire des filtres plantés est surtout influencé par la nature du substrat (et non des plantes) et la disponibilité des nutriments », a constaté Benoît Mars.
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Eaux souterraines : le BRGM et l’agence Artois-Picardie évaluent les volumes disponibles
Eaux souterraines : le BRGM et l’agence Artois-Picardie évaluent les volumes disponibles
A Viry-Châtillon, le poste de relevage Camélinat tourne à plein régime
A Viry-Châtillon, le poste de relevage Camélinat tourne à plein régime
Krohne agrandit la famille Optibar
Krohne agrandit la famille Optibar
Des PFAS détectés par un capteur portable
Des PFAS détectés par un capteur portable
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS