Son ambition est de placer le dialogue environnemental au même niveau que le dialogue social. Reconnaissant que « la force propulsive du Grenelle s’est épuisée », la ministre souhaite élargir aux parlementaires la concertation à cinq du Grenelle (Etat, élus, représentants des entreprises, organisations syndicales de salariés, associations et fondations de protection de l’environnement). Ainsi, la Conférence environnementale, promise par le Président, réunira les acteurs du Grenelle de l’Environnement ainsi que les parlementaires, et devrait avoir lieu dès le mois de juillet. Les questions de l’énergie, de la biodiversité « sous tous ses aspects » et des nouveaux modèles de financement seront prioritaires. « Avec le rattachement de l'énergie au ministère de l'écologie, le message politique est clair. Le débat sur la transition énergétique doit être lancé dès l'automne, de manière à pouvoir le conclure au premier semestre 2013, puis, dans la foulée, voter une loi de programmation sur l'énergie », déclare la ministre lors d’un entretien pour le Journal le Monde. Elle prône également plus de transparence en matière de fracturation hydraulique, dont la première action sera « de rendre publique, sur le site du ministère, l'intégralité des permis octroyés, en cours d'instruction ou demandés ». De même, elle souhaite refondre le code minier afin d’y intégrer les questions environnementales.
Enfin, la ministre désire « replacer les acteurs locaux au centre de la vie démocratique afin d’accélérer l’ancrage du développement durable dans les territoires et de s’appuyer sur les multiples initiatives développées à l’échelle territoriale ». Ainsi, les collectivités locales devront être représentées au sein de la délégation française qui se rendra à Rio+20. Sources :
Site du ministère de l’Ecologie
Journal le MondeC. Prieurcommuniqué de presse du ministère de l'Ecologieentretien de la ministre, publié le 4 juin dans le Journal le Monde