Annoncé le 22 juin dernier sur le salon Smart Grids 2012, le nouveau contrat de télérelevé d'eau signé entre m2ocity et la communauté de l'agglomération havraise ( Codah) traduit le développement rapide du jeune opérateur. D'une enveloppe de 10 millions d'euros sur dix ans, il s'agit, d'après la société, du plus gros contrat de télére-lève à l'échelle d'une régie. Il inclut l'équipement et la gestion de 100 000 compteurs télérelevés. « Aujourd'hui en France, la télérelève est encore marginale, 5 % des compteurs d'eau, mais son potentiel de croissance est rapide. Ce chiffre a doublé depuis 2010 et devrait encore doubler dans les deux ans », estime Pierre-Yves Senghor, directeur marketing de m2ocity. Créée en mars 2011 par Orange et Veolia Eau, la filiale s'est développée en acquérant l'infrastructure de télécommunication de Veolia Eau et en gérant son parc de compteurs communicants. Aujourd'hui, elle a élargi ses services à la télérelève de bâtiments (600 à 700 contrats), de containers de déchets et des données de capteurs environnementaux. Avec près de 600 000 points de service raccordés à son réseau d'ici à la fin 2012 sur 1 800 villes françaises, m2ocity possède le plus important parc français de points télérelevés. « Nous sommes actuellement les seuls opérateurs de télérelève multi-utilités (eau, gaz, électricité, déchets…) implantés à l'échelle du territoire », souligne le res pon-sable. La société compte élargir sa couverture à 5 000 villes dès la fin 2013 pour dépasser le million de compteurs et capteurs exploités. « Notre réseau permet aux collectivités de réduire leur empreinte environnementale en maîtrisant leurs flux d'utilité. Nous voulons contribuer à l'émergence d'opérateurs de « smart utilities » pour les villes durables ».
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m2ocity, pierre-yves. senghor@m2ocity.com