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EAU

Une gestion en quête de cohérence

PUBLIÉ LE 1er NOVEMBRE 2012
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
I ssus de l'entretien des ouvrages collectifs ou individuels, les déchets d'assainissement se classent en trois types : matières de vidange, déchets gras et déchets sableux. Représentant les plus gros tonnages, avec environ 40 000 m 3 /an/ département, les matières de vidange peuvent subir tout type de traitements physico-chimiques sur unité fixe et mobile (coagulation-floculation, séparation physique, décantation et déshydratation) et biologiques sur unités fixes (compostage, méthanisation, paillage, lagunage, boues activées et filtration). Elles sont bien souvent envoyées sur les stations d'épuration (Step) de plus de 10 000 EH. « Elles sont alors traitées la nuit pour éviter la surcharge », détaille Florence Lievyn, responsable environnement et technique à la Fédération nationale des syndicats de l'assainissement ( FNSA). Dans des zones plus rurales, le choix se porte plutôt sur la méthanisation, le compostage, le paillage, puis l'épandage. Les graisses peuvent suivre les mêmes voies, excepté l'épandage. Dans les Step, elles posent cependant des problèmes. « Elles empêchent la station de tourner correctement. De plus, le résultat est médiocre pour un coût assez élevé, explique Fabrice Van Renterghem, chargé d'affaire au service assainissement de Veolia Propreté. La meilleure solution aujourd'hui reste la méthanisation et le lagunage. » Pratique pour des collectivités de moins de 5 000 EH, le lagunage nécessite l'installation de trois à cinq bassins en série pour décanter les matières organiques. Les déchets sableux, eux, sont traités par décantation, flottation et séparation par lavage spécifique, réalisé en Step comme en centre privé. Une deuxième vie leur est ensuite pos sible. « On essaie toujours d'aller vers leur valorisation, en remblai et sous-couche routière, par exemple », rappelle Florence Lievyn. Une condition, posséder moins de 3 % de matière or ga nique. Sinon, ce sera stockage ou incinération. « Le centre d'enfouissement est le dernier recours, en présence d'hydrocarbures. Idem pour l'incinération qui de plus, entraîne des coûts prohibitifs », précise la FNSA. Reste un problème majeur, la répartition des exu toires souffre d'un maillage très déséquilibré à l'échelle nationale. « Tout est planifié par les schémas départementaux. Et si certains départements ont bien joué le jeu, d'autres, au contraire, sont encore sous-équipés. Sans compter les limites d'acceptation, certaines Step refusant les déchets de la commune voisine », déplore Florence Lievyn, qui reste malgré tout optimiste. « Les collectivités commencent à prendre en compte ces déchets non dangereux. »
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