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EAU

La géophysique, nouvelle carte à jouer

PUBLIÉ LE 1er NOVEMBRE 2012
LA RÉDACTION
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Le captage de Gratte-Sel, sur la commune d'Ambleville (95), fait partie des 507 captages Grenelle. « En juillet 2011, son taux de nitrates atteignait 84 mg/l, pour une norme de potabilité à 50 mg/l et des pics de produits phytosanitaires à 0,4 g/l étaient relevés, pour une norme de potabilité à 0,1 g/l », précise Séverine Charrière, ingénieur hydrogéologue chargée d'études, chez In Vivo Agroso-lutions. Dans le but d'améliorer sa protection, Geocarta, Episcentre-Axereal et In Vivo Agrosolutions ont établi la carte de vulnérabilité de son bassin d'alimentation de 450 hectares. Pour identifier les zones les plus vulnérables aux pollutions diffuses, In Vivo Agrosolutions utilise le modèle Drastic, une méthode multicritères dont chaque paramètre caractérise un aspect de la vulnérabilité. La société s'est appuyée sur une cartographie haute résolution de la résistivité électrique du sol. Pour réaliser les mesures, Geocarta a développé l'ARP (Automatic Resistivity Profiling). « Cet appareil de prospection mesure la résistivité électrique ou en d'autres termes, la facilité avec laquelle un courant traverse la terre », explique Michel Dabas, directeur scientifique de Geocarta. Sa valeur varie avec la teneur en eau du sol, son épaisseur, sa texture, son degré de compaction et sa chimie. « Un ancien dépôt d'hydrocarbures ou une décharge présentant des fuites se traduisent en termes de résistivité par une anomalie vis-à-vis de leur environnement, précise Michel Dabas. Ces anomalies sont bien visibles dans les champs agricoles, souvent caractérisés par des terres homogènes. » L'ARP, tracté par un quad, scanne le terrain en continu. Il peut parcourir de 20 à 30 km par heure, en effectuant une mesure tous les 10 centimètres, avec trois profondeurs d'investigation : 50 centimètres, 1 et 2 mètres. Les cartes et profils de résistivité ainsi obtenus ont été traduits, via des sondages, en cartes et profils pédologiques par Dominique Rouiller, ingénieur au service agronomique d'Episcentre-Axereal. « Avec une approche classique, ce travail aurait pris plusieurs semaines via un sondage tous les 10 mètres », observe Dominique Rouiller. Grâce aux données de résistivité, obtenues en une semaine, seuls 35 sondages ont suffit à établir une carte des sols précise », poursuit-il. Ainsi, la géophysique a permis de mieux renseigner six paramètres du modèle Drastic : profondeur de la nappe, recharge nette, lithologie de l'aquifère, sol, topographie et perméabilité. Et les données de résistivité et pédologiques obtenues constituent une base de données pérenne pour le site d'Ambleville. Cette étude a été réalisée pour le compte du conseil général du Val d'Oise et cofinancée par l'Agence de l'eau Seine-Normandie.
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