Les ministres de l’Ecologie et de l’Energie, Delphine Batho, de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, étaient présentes dans l'Isère. Grenoble réunit déjà 650 salariés d’Alstom, des équipes d’ingénierie et de fabrication. Mais l'industriel a décidé d’étendre et de moderniser le site. Le regroupement des moyens techniques et humains y est prévu pour créer « un pôle d’excellence en recherche sur les machines hydrauliques ». Première étape, Alstom s’associe à l’Institut polytechnique de Grenoble pour lancer une chaire industrielle.L’objectif ? Développer des solutions pour augmenter la capacité de régulation de la production hydroélectrique, en concevant des turbines capables de s'adapter à une plus grande variété de niveaux de puissance. « L'hydroélectricité a un nouveau rôle à jouer dans l'évolution du mix énergétique. Elle doit être en mesure de prendre le relais des énergies intermittentes, telles que l'éolien ou le solaire. Le développement de notre pôle technologique à Grenoble s'inscrit pleinement dans cette perspective », a déclaré Maryse François-Xausa, vice-présidente de la R&D et du marketing produit d'Alstom. Le groupe revendique avoir installé plus de 25% des installations hydroélectriques dans le monde. Le 23 janvier dernier, il avait notamment annoncé la signature d’un contrat de 20 millions d’euros pour la conception, la fabrication et l’installation de deux groupes turbo-alternateurs de 77 MW au Vietnam.TB