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EAU

Les concentrations en nitrates à la loupe

PUBLIÉ LE 28 MAI 2013
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Le service observation et statistiques du ministère de l’Ecologie (SoES) publie un point sur les teneurs en nitrates dans les nappes phréatiques françaises. Premier enseignement : si les concentrations ont augmenté de 1996 à 2004, elles se sont stabilisées depuis à l’échelle globale de la France. Mais les auteurs soulignent que les années sèches comme 2005, 2009, 2010 et 2011 génèrent des concentrations plus faibles et il est donc difficile d’interpréter la baisse de l’indice. En 2011, le service estime que 11 % des nappes métropolitaines ont des concentrations élevées à très élevées c'est-à-dire supérieures à 40 mg/l, 27 % ont des concentrations comprises entre 25 et 40 mg/l et enfin 58 % à moins de 25 mg/l (4% des nappes étant sans mesure). L’évolution des teneurs est pourtant assez disparate sur le territoire. 4 % des nappes en situation très défavorable Ainsi 4 % des nappes sont considérées en situation « très défavorable » avec des concentrations élevées en constante augmentation. Parmi elles, la nappe de la Beauce, une nappe du Nord-Pas-de-Calais et le sud du Massif armoricain. 8 % sont dans une situation « préoccupante » et situées dans le Nord de la Bretagne, le Bassin parisien, la région Centre ou encore Poitou-Charentes. Par ailleurs, 51 % des nappes sont en situation dite « favorable » avec des teneurs faibles, n’évoluant pas ou peu. Elles sont pour la plupart situées dans le Sud et dans les zones de montagne (Alpes, Pyrénées et Massif Central). Concernant les causes de ces concentrations élevées, l’analyse des ventes d’engrais montre une augmentation de 60 % entre 1970 et 1990. Mais depuis 2000, la tendance est à la baisse (-5 % entre 2000 et 2010). Le principal problème réside dans les surplus d’azote (correspondant à la différence entre les apports et leur utilisation effective par les plantes). Ils sont en moyenne estimés 32 kg/ha de SAU (surface agricole utile) en France. Les surplus les plus élevés sont observés sans surprise en Bretagne mais aussi au sud du Cotentin et de l’Aquitaine.PRBPour accéder à la note
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