Pour la seconde fois, la FNSA a dressé un bilan de l'agrément des personnes réalisant les vidanges des installations ANC mis en œuvre au 1er janvier 2011. Un bilan plutôt satisfaisant pour la fédération, avec 1 483 personnes agréées. Mais ce chiffre cache des disparités. Ainsi, des départements ne bénéficient que d'un seul agrément comme la Lozère, alors que d'autres, tel le Pas-de-Calais en ont soixante-trois. « Pour nous, le maillage territorial est suffisant au regard des volumes à traiter car certains départements ont des territoires très peu denses », explique Florence Lievyn, responsable environnement à la FNSA. En moyenne, on compte seize personnes agréées par département. Pour obtenir le sésame, les demandeurs doivent remplir un dossier détaillant leur s moyens techniques et humains ainsi que les informations concernant l'exutoire (copie de convention de dépotage ou encore, plan d'épandage). Ils doivent ensuite rendre annuellement un bilan en préfecture. Mais la FNSA reste vigilante sur le suivi de ces agréments qui revient normalement à la police de l'eau. Peu de contrôles des bilans ou de contrôles inopinés sur site sont effectués. « L'agrément permet de vérifier que l'entreprise dispose de tous les moyens pour bien faire mais pas de savoir si elle réalise son activité correctement. Il faudrait un réel suivi pour en maintenir la valeur », souligne Florence Lievyn. La fédération souhaite donc développer des démarches qualité telles que sa qualification professionnelle Qualitass ou les chartes locales de bonnes pratiques d'ANC, fédérant les professionnels autour de cahiers des charges précis.