Le montage de l’hydrolienne à flux transverse d’Hydroquest a commencé cette semaine, sur les quais de la Loire à Orléans. Baptisée Hydrofluv, l’hydrolienne a été arrimée à une barge flottante dans un site où la vitesse du courant est régulière est supérieure à 2 m/s. Cette expérimentation, qui doit durer deux ans, a pour objectif de valider la technologie, et les impacts sociaux et environnementaux de la structure. Cette technologie est le fruit de dix ans de développement à partir des travaux du laboratoire des écoulements géophysiques et industriels (LEGI) de l'université de Grenoble. C'est une hydrolienne à flux transverse, qui fonctionne avec deux axes verticaux - et non horizontaux - autour desquels tournent des turbines. La machine est dotée d'accélérateurs pour augmenter la vitesse du courant, afin d'augmenter la puissance produite. Compte tenu des champs de vitesses connus dans la Loire, les concepteurs imaginent que l'hydrolienne pourra atteindre des puissances de l'ordre de 30 à 50 kilowatts.AC