Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
Accueil > Actualités > Eau > Érosion littorale : comment relocaliser les activités et les biens ?
EAU

Érosion littorale : comment relocaliser les activités et les biens ?

PUBLIÉ LE 3 JUILLET 2015
LA RÉDACTION
Archiver cet article
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Organiser le repli des habitations face à la mer, c'est l'objectif de l'appel à projets sur la relocalisation des activités et des biens lancé en mars 2012, dans le cadre de la stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte. Sept sites avaient été retenus en décembre 2012 : Lacanau (Gironde), La Teste-de-Buch (Gironde), Labenne (Landes), Ault (Somme), Vias (Hérault), Hyères (Var) et Petit Bourg (Guadeloupe). Le GIP (Groupement d'intérêt public) Littoral Aquitain a travaillé sur trois sites : Lacanau (Gironde), La Teste (Gironde) et Labenne (Landes). Il est sûrement le plus avancé dans ses réflexions et ses propositions. Le premier problème identifié par le GIP : la suppression des biens. « On ne sait pas déconstruire préventivement des biens privés menacés à court, moyen ou long terme sur les côtes sableuses. Il n'y a ni obligation du propriétaire de le faire, ni dispositif opérationnel adapté permettant une appropriation publique », souligne l'étude. « Le fonds Barnier intervient pour les côtes rocheuses, mais il ne fonctionne pas pour les risques d'érosion sur les côtes sableuses. L'expropriation est inapplicable car les biens visés ont actuellement une valeur financière trop importante. Il n'existe donc pas aujourd'hui d'outils appropriés ni financièrement, ni juridiquement pour nous permettre d'intervenir », explique Arnaud Gueguen, chargé de mission au GIP. Le GIP littoral propose de faire participer les propriétaires aux frais de protection. Il céderait la nue-propriété des biens protégés, tout en conservant l'usufruit. Deuxième piste : la décote des biens. « Grâce aux cartes d'aléa, on peut prévoir aujourd'hui à quel moment les biens menacés seront submergés. L'idée est de monétariser le temps qu'il reste. Par exemple, si un bien a 30 ans de vie, il perd 1/30e de sa valeur par an », développe le chargé de mission.Seconde difficulté : la réimplantation des biens. « En l'état actuel du droit, il est impossible de reconstruire un bâtiment à vocation commerciale menacé d'érosion, en le repositionnant quelques dizaines de mètres en arrière dans une position moins vulnérable, car cela contreviendrait au principe de continuité de la loi Littoral », souligne l'étude, en se basant sur l'exemple de Lacanau. « Le permis de construire est nécessaire même pour des activités mobiles. Nous demandons donc de pouvoir prévoir dans la loi des transferts d'urbanisation à capacité constante », explique le chargé de mission.SLStratégie nationale de gestion du trait de côte
PARTAGEZ
À LIRE ÉGALEMENT
Projet de décret relatif aux Sage
Projet de décret relatif aux Sage
Brioche Pasquier réutilise ses eaux usées avec Veolia
Brioche Pasquier réutilise ses eaux usées avec Veolia
Veolia actionne ses « boosters »
Veolia actionne ses « boosters »
Xylem signe un contrat historique avec Publiacqua
Xylem signe un contrat historique avec Publiacqua
Tous les articles Eau
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS