Dès 2018, les 600 000 habitants actuellement desservis par le syndicat des eaux de la presqu'île de Gennevilliers (SEPG) consommeront une eau décarbonatée provenant de trois origines différentes. Jusqu'à présent, l'usine principale du SEPG au mont Valérien produisait à peine la moitié des besoins du syndicat qui achetait de l'eau à son délégataire, Eau & Force, filiale de Suez Environnement. « Pour renforcer la maîtrise du syndicat sur la ressource et les prix, nous avons scindé les procédures : la DSP d'un côté et le contrat d'achat d'eau de l'autre », souligne Jean-Luc Leclercq, président du syndicat et maire adjoint de Suresnes. En mars dernier, le contrat d'Eau & Force a été reconduit sur douze ans pour la partie DSP. Pour limiter les achats d'eau à 15 millions de mètres cubes par an (contre 23 millions précédemment), le syndicat va augmenter la production de son usine du mont Valérien. Eau & Force a également décroché un contrat de fourniture de 11,4 millions de mètres cubes d'eau de nappe en provenance de ses usines de Flins-Aubergenville et du Pecq. Mais 3,6 millions de mètres cubes seront désormais fournis par un nouvel acteur, le Sedif, par le biais de son usine de Méry-sur-Oise. « Cela répond à notre objectif de diversification des ressources puisque nous aurons désormais trois approvisionnements différents (la Seine, l'Oise et l'eau de nappe) et de diversification des fournisseurs », explique Jean-Luc Leclercq.