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EAU

Vers des modèles d'utilisation plus souples

PUBLIÉ LE 1er MARS 2016
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
À la différence d'un plan papier, les systèmes d'information géographique (SIG), qui associent informations géographiques et alphanumériques, font vivre les données. Ils sont particulièrement utiles pour la gestion patrimoniale des réseaux enterrés d'eau et d'assainissement. Mais avant d'avoir un outil opérationnel, il faut déjà l'alimenter en données. « Ceci dit, une bonne part des collectivités fonctionnent encore sans SIG, avec des plans sur papier non actualisés, observe Patrick Alayrangues, directeur commercial chez G2C Informatique. Nous constatons aussi que certaines grandes collectivités, qui ont investi beaucoup dans leur SIG, l'utilisent uniquement comme un outil de plan. Ils occultent tout l'aspect métier, qui fait pourtant sa valeur ajoutée. » Pour conserver son potentiel d'analyse, le SIG doit en effet être actualisé au quotidien et devenir l'outil de référence de l'équipe. Les éditeurs ont doté leurs solutions d'applications métier, qui parlent le langage des exploitants et simplifient leur utilisation. Détection de fuites, opti-misation des interventions, gestion d'anomalies (casses, pannes…), le SIG devient ainsi un outil actif capable de remonter le maximum d'informations et d'orienter les choix de renouvellement. Chez G2C Informatique, filiale d'Altereo, historiquement positionnée sur le secteur de l'eau, Cart@jour a été conçu dès 2002 avec une forte composante métier, sous la forme de deux modules, eau et assainissement. Les utilisateurs peuvent, par exemple, récupérer les données des inspections par caméras en réseau d'assainissement, faire du contrôle de branchements ou éditer une déclaration d'intention de commencement de travaux (DICT). Dans ses derniers développements, Elyx Aqua, le SIG eau et assainissement de 1Spatial (ex-Star-Apic), compte une application de gestion des équipements qui guide les agents sur le terrain, en localisant les vannes et les pompes à vérifier. L'éditeur Esri, qui possède 20 % du capital de Geomap-Imagis, spécialisé dans les solutions métier aux collectivités, propose lui aussi avec son parte-naire une version de la solution arcOpole, basée sur le SIG ArcGIS, appliquée aux réseaux humides. « Les petites collectivités se dirigent en général vers des solutions métiers, plus simples à utiliser et qui béné-ficient d'une ergonomie conviviale. Mais cette application est forcément moins ouverte et, pour certaines grandes collectivités qui possèdent des équipes formées au SIG, il peut être plus intéressant de travailler directement sur ArcGIS avec les fonctionnalités de base », juge Denis Delerba, responsable du programme arcOpole chez Esri France. La tendance actuelle est à des outils SIG plus ouverts grâce aux technologies numériques. Ils s'appuient sur une architecture interopérable, qui les rend accessibles via différentes plateformes (tablettes, téléphones portables, ordinateurs). « Sur tablettes, nous installons des solutions SIG légères qui fonctionnent en mode connecté ou déconnecté. L'idée est vraiment que les agents puissent se passer de papier et que la solution leur apporte une assistance et des gains de productivité direc tement sur le terrain, dans leurs travaux quotidiens », souligne Roland Mousset, directeur produits R&D chez 1Spatial. Ces logiciels sont, en outre, de plus en plus communicants. « Nous pouvons les interfacer avec la base de la clientèle, des outils en temps réel et même avec le portail de l'IGN. Nous définis-sons avec nos clients les points d'accès du SIG vers le monde extérieur », précise le responsable de 1Spatial. Enfin, l'usage des SIG est lui aussi en train d'évoluer grâce à l'émergence chez tous les fournisseurs du modèle SaaS (software as a service) rendue possible grâce à internet. Ce nouveau schéma repose sur un hébergement à distance des logiciels et un accès par abonnement au lieu de l'acquisition d'une licence pour l'installation du logiciel sur un poste fixe du client. Sur la dernière version de son SIG disponible depuis début 2016, Cart@jour-KIS, G2C a ainsi instauré un service par abonnement. « On entre bien dans une logique où le SIG n'est plus considéré comme un investissement dans un logiciel, mais comme un service externalisé, étendu et plus souple pour les clients. En revanche, nous leur garantissons le respect de la propriété de leurs données », assure Patrick Alayrangues, chez G2C. AD
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