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Eau potable : l’agglo de Belfort dope son rendement

PUBLIÉ LE 3 MAI 2016
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Le réseau d’eau de la Communauté d’agglomération belfortaine, qui compte 33 communes, représente un linéaire de 610 km, desservant 25?700 habitants en régie. Pour son approvisionnement, l’intercommunalité a des ressources propres limitées, essentiellement puisées dans la nappe d’accompagnement de la Savoureuse. Or, une étude sur les ressources prélevables menée en 2013 avec le concours de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse a mis en évidence un fort déséquilibre quantitatif. « Dès qu’il ne pleut pas pendant quelque temps, cette ressource est en difficulté. En moyenne, pendant presque deux mois chaque année, le débit de la rivière est en dessous du seuil nous autorisant à prélever. Durant ces périodes, on doit acheter 100 % de notre eau », confirme Antoine Burrier, directeur de l’eau et de l’assainissement de la CAB. L’eau achetée est principalement celle de la Communauté d’agglomération de Montbéliard. Ce problème quantitatif pèse de façon significative dans l’enjeu de réduction des pertes en eau : la ressource étant rare et coûteuse à l’achat, il est d’autant plus important de ne pas la perdre.En trois ans, un effort considérable a donc été produit pour améliorer la connaissance du patrimoine et le rendement. Ce dernier était de 67 % en 2012 : une performance « limite » par rapport à l’objectif réglementaire cible, qui était de 69 %. En 2015, le rendement est passé à 81 %. « L’enjeu maintenant est de se maintenir à ce niveau, voire de gagner encore quelques points », observe Antoine Burrier. Pour en arriver là, un bureau d’études a été missionné pour faire un état des lieux du réseau. Le SIG a été mis à niveau en y intégrant toutes les données sur les caractéristiques des conduites (diamètre, matériaux, périodes de pose), les renseignements sur leur état, l’historique des casses, ainsi que des données sur la nature du terrain, le trafic routier, etc. L’information était existante, mais elle était éparpillée entre des fichiers Excel, des plans de recollement, des données conservées dans les ateliers, différentes archives… Il fallait la réunir et la rendre immédiatement disponible. C’est désormais chose faite. En outre, pour maintenir à jour et perfectionner cette belle mécanique, depuis deux ans, une cellule employant quatre personnes a été créée, au sein du bureau d’études de la Direction de l’eau, qui se consacre au renseignement des plans dans le SIG. Tous ces efforts ont permis d’atteindre un score très satisfaisant de connaissance du patrimoine : l’ICGD est de 107 sur 120.Derrière la centralisation et la mise à disposition des données dans le SIG, la mission confiée au bureau d’études était de faire tourner un outil de simulation, afin d’en tirer un programme de renouvellement des conduites les plus fragiles. Dans un contexte de baisse des consommations, le budget du service d’eau potable, soumis à forte tension, avait empêché, pendant plusieurs années, la réalisation de travaux de renouvellement à hauteur de ce qui aurait été nécessaire : l’agglomération a longtemps dû se contenter de réaliser les travaux les plus urgents, tout en tentant de satisfaire les besoins liés aux programmes de voirie. Heureusement, elle a pu bénéficier à partir de 2013-2014 de subventions importantes de l’agence de l’eau, au titre des économies d’eau en secteur déficitaire. Ces aides ont débloqué les choses. Et grâce aux résultats du logiciel de simulation, un programme de travaux sur trois ans a été validé à partir de 2014. En 2016, il concerne la réalisation de 1 million d'euros de travaux de renouvellement, sur 4 km de réseau. En 2017-2018, l’enveloppe consacrée à ce poste passera à 1,5 million/an.D’autres actions importantes ont également été menées sur ce réseau en matière de fuites. En 2012-2013, 302 prélocalisateurs à poste fixe ont été installés sur le centre de ce territoire, permettant un maillage fin du réseau. « Tous les matins, sur une interface Google Maps, on a des points jaunes et rouges qui correspondent à des suspicions de fuites. Détectées très rapidement, ces fuites sont réparées dans la foulée. Grâce à ces outils, nous sommes maintenant extrêmement réactifs pour intervenir et mettre fin aux pertes d’eau », explique Antoine Burrier. En 2015, ce dispositif a commencé à être déployé sur la première couronne, avec 72 prélocalisateurs installés sur une commune. En 2016, deux nouvelles communes seront couvertes, avec 115 de ces équipements à mettre en place. En parallèle, 52 compteurs de sectorisation ont également été implantés sur le réseau au cours des dernières années.Fabienne Nedey
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