Amoéba vient de lever près de 14,7 millions d'euros pour réaliser une augmentation de capital auprès d'investisseurs européens et américains. La société est prête à commercialiser son biocide naturel pour lutter contre les biofilms qui se développent dans les tours aéroréfrigérantes. La société a déjà pris possession de son usine de production de 3 000 m2 , capable d'accueillir quatre lignes de production. De quoi alimenter 15 % du marché européen des tours aéroréfrigérantes. « La particularité de cette solution est de faire appel à une amibe, Willaertia magnia, capable de phagocyter les légionelles et les autres amibes, ainsi que le biofilm dans lequel elles trouvent refuge », nous indiquait Fabrice Plasson, président du directoire d'Amoéba il y a quelques mois. C'est aujourd'hui la seule alternative aux biocides chimiques, à base de chlore, de brome ou d'isothiazolone, et qui répond aux exigences de la directive-cadre sur l'eau en vigueur depuis le début de l'année. « Je suis heureux d’annoncer la réussite d’une nouvelle levée de fond qui témoigne de la confiance de nos investisseurs actuels, rejoints par des investisseurs internationaux de premier rang. Cet apport financier soutient l’accélération de notre plan de développement industriel, permettant ainsi à Amoéba de gagner un an sur l’installation de 4 bioréacteurs de production sur son site de Chassieu. L’arrivée d’investisseurs américains légitime la stratégie de développement d’Amoéba sur le territoire des États-Unis et du Canada, où la société a déjà une unité de production à Montréal », a souligné Fabrice Plasson dans un communiqué. La société attend désormais le feu vert de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail (Anses) et l'autorisation de mise sur le marché (AMM) provisoire pour lancer la commercialisation de son produit sur l'ensemble des pays européens.