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Accueil > Actualités > Eau > Extraphore optimise la déphosphatation
EAU

Extraphore optimise la déphosphatation

PUBLIÉ LE 10 AOÛT 2016
LA RÉDACTION
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Dans la perspective de raréfaction du phosphore minéral, l'idée de recycler celui issu des eaux usées commence à émerger. Actuellement, la plupart des stations éliminent le phosphore dans les boues. Pour cela, elles peuvent opérer une déphosphatation physico-chimique c'est-à-dire précipiter le phosphore grâce à un réactif chimique à base de fer ou d'aluminium. Certaines Step de grande taille réalisent aussi de la déphosphatation biologique grâce à des bassins supplémentaires dans lesquels le potentiel Redox est maintenu à un niveau très faible pour que les bactéries accumulent le phosphore. « En général, la déphosphatation est à 50 % physico-chimique et à 50 % biologique. Avec notre procédé Extraphore, nous souhaitons atteindre 90 % de déphosphatation biologique de manière à réduire au maximum l'utilisation de réactifs et donc les coûts » détaille Vincent Jauzein, ingénieur de recherche chez Saur. L'entreprise a en effet breveté ce procédé qui vise à optimiser la déphosphatation biologique puis extraire le phosphore pour le valoriser en engrais. En instrumentant la déphosphatation biologique, il est possible de favoriser les bactéries qui accumulent le phosphore par le contrôle de la concentration des effluents et des débits. La technologie a été étudiée sur deux Step de 220 000 et 28 000 EH, dans le Gard et le Morbihan, mais l'optimisation n'a pas encore été testée à l'échelle industrielle. Saur est néanmoins confiant sur les économies d'exploitation qui pourraient être réalisées. « L'équipement en automates et sondes pour le pilotage de la déphosphatation est peu coûteux et l'on sait déjà qu'en matière de réactifs, il y aura des économies importantes », justifie Vincent Jauzein. La phase d'extraction et de valorisation du phosphore reste en revanche pour l'instant à l'état d'étude. Dans la Step du Gard, Saur a développé un pilote traitant environ 1 m³/jour de boue. « Une fois que les bactéries ont suraccumulé le phosphore, on induit des conditions physico-chimiques en milieu anaérobie. Cela provoque la libération du phosphore dans le milieu, que l'on fait ensuite précipiter », détaille Vincent Jauzein. L'ajout de chaux permet de former de l'hydroxyapatite. La société étudie actuellement les débouchés et la rentabilité potentielle d'une telle installation mais aucun projet n'a encore été lancé à échelle industrielle. Pauline Rey-Brahmi 
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