Jusqu'à aujourd'hui, deux modèles complémentaires sont utilisés. Arpege, couvre le globe avec une maille de 7,5 km (en Europe) pour prévoir les phénomènes à grande échelle. Pour une échelle plus petite, c'est le modèle Arome qui est utilisé, avec une maille de 1,3 km. Avec la nouveau modèle de prévision d'Arome, ce n''est plus un scénario qui est proposé, mais douze. « On sait qu'une prévision n'est pas parfaite. Avec douze scénarios, nous pouvons affiner nos prévisions. Si tous les scénarios vont dans le même sens, la prévision est fiable. Sinon, la prévision est plus incertaine », explique Véronique Ducrocq, directrice de recherche à Centre national de recherche météorologique.Actuellement, ce nouveau modèle tourne en parallèle de l'existant. Les prévisions de deux versions d'Arome, comparées à l'observation radar d'épisodes méditerranéens qui se sont produits à l'automne, montre que le nouveau modèle est plus proche des précipitations effectivement observées. Ce modèle est en test pré-opérationnel jusqu'au printemps 2017. Il sera ensuite intégré aux outils prévisionnels de Météo France. Albane Canto