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Accueil > Actualités > Eau > A Nice, le réseau d'eau potable produit de l'électricité
EAU

A Nice, le réseau d'eau potable produit de l'électricité

PUBLIÉ LE 16 FÉVRIER 2017
LA RÉDACTION
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Vice-versa : à Nice, la station de pompage du Roguez va aussi être utilisée comme centrale hydroélectrique. En effet, une turbine Pelton vient d'y être installée, qui produira 7 GWh d'électricité par an.  Actuellement, cette station de pompage de la métropole de Nice est utilisée uniquement en secours, en cas de casse ou de travaux en amont, sur le canal de la Vésubie, qui alimente la station de potabilisation de Super-Rimiez. Elle remonte alors  de l'eau depuis le Var pour alimenter le canal avant la station d'eau potable. La nouvelle installation turbinera en sens inverse, depuis le canal vers le Var, avec un débit maximum de 800 l/s. Mais elle fonctionnera uniquement lorsque la station de pompage sera à l'arrêt. « L'instruction a été assez longue car il fallait sécuriser le dossier d'un point de vue juridique et administratif », détaille Marie Tatibouët, qui suit le dossier pour la régie Eau d'Azur. En effet, ce type d'installation est encore peu courant. Sept ans se sont écoulés entre le lancement du projet et l'installation de la turbine. Le dossier lié à l'installation d'une centrale hydroélectrique a nécessité une longue étude d'impact et il a aussi été nécessaire de répondre aux interrogations de l'Agence régionale de santé (ARS) sur les risques liés à l'eau potable.La turbine a été introduite dans la station de pompage fin 2016. « Cela a été assez compliqué car le site est très étroit et compte trois étages en sous-sol. Nous avons renforcé la dalle du rez-de-chaussée qui ne pouvait pas supporter la turbine », précise Marie Tatibouët. Les essais ont débuté et la turbine devrait entrer en fonctionnement début 2018. En effet, des travaux de réhabilitation du canal de la Vésubie sont prévus et la station de pompage va donc devoir exceptionnellement travailler à temps plein. Ce projet a coûté 1,8 million d'euros HT avec un retour sur investissement de 5 à 6 ans grâce à la production d'électricité. Cette nouvelle turbine s'inscrit dans un plan initié dès 2008 visant exploiter le fort dénivelé du réseau d'eau potable pour la production d'électricité. Quatre autres microturbines ont été installées sur le territoire de la métropole, une dans le haut pays et trois en aval de la station de potabilisation de Super-Rimiez dans les conduites d'eau potable. « Avec cette nouvelle installation, l'ensemble pourra produire 12 GWh/an, l'équivalent des besoins en électricité des équipements en eau potable de la ville de Nice et les trois quarts des besoins à l'échelle de la Métropole », conclut Marie Tatibouët. Pauline Rey-Brahmi
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