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EAU

Assainissement : Un chantier XXL pour la Sade

PUBLIÉ LE 10 MARS 2017
LA RÉDACTION
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Quelque 6,4 km de galeries dont une partie à plus de 100 m de profondeur : le collecteur du cap Sicié, dont la Sade a débuté la réhabilitation en 2014 sur le territoire de la métropole Toulon Provence Méditerranée, n'est pas commun. La Sade a remporté pour 20 ans un contrat de délégation pour réhabiliter et exploiter cet émissaire depuis le quartier de Châteaubanne à la Seyne-sur-Mer jusqu'à la station d'épuration Amphitria située sur le littoral en bas de la falaise du cap Sicié. Chaque année, 22 millions de mètres cubes d'eaux usées y sont acheminés. Depuis sa mise en service dans les années 1950, l'ouvrage a été peu entretenu et a subi les effets des émanations de sulfure d'hydrogène (H2S) très corrosives. « C'est un chantier exceptionnel du fait de la longueur du collecteur, de sa profondeur et de la distance entre les puits d'accès », détaille Benoît Tessier, conducteur de travaux à la Sade. Seuls quatre puits intermédiaires existent le long du collecteur. Pour réhabiliter la voûte, il a été choisi d'implanter des coques en PRV conçues sur-mesure par la société Hobas plutôt que la projection d'un mortier, du fait de l'atmosphère particulièrement agressive. L'une des premières étapes a été d'installer une voie de chemin de fer afin qu'un locotracteur, conçu spécialement pour le collecteur, puisse acheminer le matériel et les hommes. « Chaque coque pèse 800 kg et mesure 2,35 m de long. Il en faut 2 800 pour l'ensemble du collecteur », chiffre Benoît Tessier. L'installation des coques a débuté en décembre 2015 par le milieu du collecteur, deux équipes progressant vers chacune des extrémités amont et aval. En parallèle de la pose des coques sur des profils en PRV permettant de les maintenir, des injections de coulis bentonite-ciment ont été réalisées toutes les 10 coques dans les vides annulaires. Il s'agit désormais de réhabiliter la partie basse, moins altérée car souvent en eau. « Au fur et à mesure, il faut enlever les rails, supprimer l'enduit dans la cunette puis appliquer un mortier résistant aux attaques biosulfurées. Le tout doit se réaliser de nuit lorsque le flux d'eau circulant dans le collecteur est au plus bas », précise Benoît Tessier. La dernière étape consistera à réhabiliter le plus long des puits intermédiaires soit 104 m de profondeur. Des tubes en PRV seront emboîtés à la verticale. « Nous devrons travailler avec des cordistes qui réaliseront l’emboîtement des tubes avant l'injection de coulis », ajoute le conducteur de travaux. Le chantier devrait être terminé courant 2018. Il aura mobilisé une cinquantaine de personnes et coûté près de 35,5 millions d'euros, financé grâce aux revenus perçus sur la taxe d'assainissement pendant les vingt ans de la concession. Pauline Rey-Brahmi 
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