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EAU

Micropolluants : Besançon agit à la source

PUBLIÉ LE 5 AVRIL 2017
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
La source d’Arcier alimente, via la station de La Malate, près de 50 % de la population bisontine en eau potable, soit 60 000 habitants. Inscrite dans un bassin-versant de 102 km2, cette ressource de nature karstique possède une sensibilité particulière aux risques de pollutions accidentelles et diffuses. Les périmètres de protection réglementaires mis en place depuis 2004 présentent d’ailleurs une caractéristique liée à l’hydrogéologie de la source, avec un périmètre de protection immédiat établi dans une zone « centre » et 4 périmètres de protection satellites.Un programme d’actions partenariales piloté par Besançon, soutenu par l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse, a été mis en place à la même époque avec les agriculteurs, les communes et les entreprises présentes dans le bassin comme la SNCF. « C’est l’augmentation des nitrates qui nous a avertis des dégradations de la qualité de l’eau vis-à-vis des pollutions diffuses. Nous avons dès lors entamé un suivi régulier des phytosanitaires dans l’eau brute », explique Régis Demoly, directeur eau et assainissement à Besançon.Depuis la loi Grenelle, la source d’Arcier est également classée captage prioritaire parmi deux ou trois autres captages du Doubs, pérennisant de ce fait le programme d’action déployé sur son territoire. Progressivement, les méthodes d’analyse de l’eau brute ont évolué passant d’une fréquence aléatoire à une programmation stratégique. C’est désormais aux moments les plus défavorables en termes de risque de lessivage de pesticides, soit juste après les épisodes pluvieux succédant à de longues périodes sèches, qu’elles sont réalisées. Les cibles d’action ont elles aussi évolué. « Les actions de sensibilisation et de changements de pratiques menées chez les agriculteurs et dans les collectivités depuis quinze ans ont porté leurs fruits. D’après nos estimations, les plus grosses quantités de phytosanitaires utilisées concernent actuellement les particuliers », poursuit le directeur du service. Des campagnes de sensibilisation seront donc menées avec la Fredon Franche-Comté pour collecter les vieux bidons de phytosanitaires stockés chez les particuliers et les emmener en déchetterie.Enfin, pour limiter l’impact des rejets industriels et des artisans sur le milieu, Besançon pilote depuis 2010, avec l’aide de l’agence de l’eau, un contrat Preventox. Étendu il y a deux ans jusqu’aux communes du secteur de la source d’Arcier, celui-ci a permis d’améliorer leurs pratiques et la qualité des rejets au réseau.Alexandra Delmolino 
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