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EAU

Une microstation adaptée à la compacité du petit collectif

PUBLIÉ LE 27 AVRIL 2017
LA RÉDACTION
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Le magazine des professionnels de l’eau et de l’assainissement.
Par Philippe Monnerie, cogérant d’EF Études.EF Études, société d’ingénieurs-conseils exerçant dans l’ouest de la France depuis plus de trente ans, a notamment pour activité l’assainissement. Études de zonage, schémas directeurs, études diagnostics, EF études s’est spécialisé dans les petites unités de traitement. Outre l’assainissement non collectif, des réponses existent en petites unités de traitement collectif avec des techniques variées.Le choix d’une petite unité de traitement est d’abord lié au constat des difficultés de réalisation de l’assainissement non collectif. Dans certains cas, la mise en place d’un assainissement autonome à la parcelle conduit à un rejet d’eau épurée au milieu superficiel, par manque de place pour l’infiltration ou par une perméabilité du sol trop faible pour satisfaire cette infiltration. Si le rejet d’une habitation particulière peut être toléré, la concentration de rejets de ce type dans un hameau est peu conseillée. Si les techniques d’assainissement non collectif ont évolué et proposent des solutions pour quasiment toutes les situations, les microstations sont bien souvent utilisées dans les cas les plus complexes. Cependant, il est reconnu que leurs performances sont liées à la qualité de l’entretien des équipements. Il s’avère donc parfois préférable dans le cas d’une juxtaposition de difficultés et pour limiter les contraintes d’entretien de confier la gestion d’une petite installation collective à la collectivité.Le choix de systèmes dits « petit collectif »  peut donc se justifier à ce niveau. Le critère économique est aussi parfois un déclencheur. La comparaison strictement financière est cependant complexe et reste parfois subjective. En effet, même si in fine, c’est bien l’utilisateur qui finance les opérations, dans le cas du collectif, il lui incombe de payer annuellement la redevance assainissement. Alors que dans le cas de l’assainissement non collectif, il se doit de financer un investissement et d’en assurer le fonctionnement.Ce sont les collectivités qui définissent le type d’assainissement collectif ou individuel d’une zone via l’élaboration d’une étude de zonage. C’est au regard des prix et surtout des contraintes qu’entraîne telle ou telle technique que le choix s’opère, même si aujourd’hui la constructibilité des terrains est souvent liée à l’existence de réseau d’eaux usées ou de sa mise en place. Quel que soit le résultat du zonage, en tant que société de conseils, EF Études guide les différents intervenants vers une technique qui assure de façon pérenne des performances adaptées au potentiel d’acceptabilité du milieu. Ainsi, plusieurs installations de type microstation à cultures fixées ont été proposées lors d’intervention pour l’Inra (centre de formation de 30 EH), pour la SNCF (centre de loisirs de 17 EH), pour la direction des routes de l’Ouest (aire de repos de 45 EH).Nous nous attarderons sur une installation réalisée en 2010 pour le compte de la commune de Saint-Denis-d’Anjou, en Mayenne. EF Études a été sollicitée par cette commune de 1 500 habitants pour résoudre un problème de performance épuratoire d’un filtre à sable recevant les eaux usées d’une trentaine d’habitations collectées au village des Mottes. Le choix de la technique a été opéré par le maître d’ouvrage suite à diverses démarches. EF Études a orienté la collectivité vers une technique à culture fixée, le faible espace laissé libre par le filtre à sable défectueux imposant une filière compacte. Le choix a également été financier en comparant plusieurs procédés (filtre coco, filtre à sable et microstation) à performance espérée et frais de fonctionnement à peu près équivalents, mais également en regardant la consommation d’énergie, la fréquence des curages et des nettoyage égaux. C’est finalement une microstation de 60 EH du fabricant Simbiose qui a été retenue.En revanche, cette mission était ponctuelle et n’a pas permis au cabinet de valider la qualité du réseau amont qui s’est avéré un peu défaillant de par la présence d’eaux claires parasites. Cependant, les performances de cette microstation sont suivies par le Satese de la Mayenne et s’avèrent satisfaisantes. Les différents indicateurs (MES, DCO et DBO5) sont au beau fixe. Les rejets sont de bonne qualité, et ce malgré les faibles performances du réseau en amont. On peut aussi constater que cette culture fixée supporte mieux les surcharges hydrauliques que l’ancien filtre à sable qui avait été lessivé par les eaux claires.Il est malgré tout observé une surconsommation électrique, liée à la quantité d’eaux claires parasites reçue. La charge hydraulique constatée est à 41 %, alors que la charge organique ne se trouve qu’à 8 %. Quant à l’entretien de l’équipement, il est correct. Un curage du décanteur est toutefois à prévoir, la hauteur de boues en 2016 étant évaluée entre 35 à 50 %.Au final, ce système s’avère adapté par son dimensionnement compact puisqu’un filtre planté ou encore plus une lagune, systèmes extensifs qui sont censés encaisser les surcharges hydrauliques, auraient été beaucoup plus consommateurs d’espace. Un diagnostic sur le réseau serait cependant opportun, en venant diminuer les temps de fonctionnement des équipements électromécaniques de la microstation et réduire les coûts de fonctionnement. 
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