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EAU

DésinFix, pour la désinfection des eaux usées

PUBLIÉ LE 13 JUIN 2017
LA RÉDACTION
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
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Le chimiste finlandais Kemira a commercialisé depuis 2013 le procédé DesinFix pour la désinfection des eaux usées. Cette solution nécessite la production in situ d’acide performique dit « Dex », un oxydant très puissant mais instable, qui élimine les bactéries par réaction radicalaire. Les deux précurseurs, à base de peroxyde d’hydrogène et d’acide formique, doivent donc être mis en contact directement dans la station d’épuration pour initier la réaction. Enregistrés par la directive Biocides, ces composés sont autorisés en désinfection des eaux usées par le ministère de l’Environnement. « L’action de l’acide performique sur l’eau ne forme pas de sous-produits, affirme Patricia Aubeuf-Prieur, responsable Business Development Europe, chez Kemira. En France, notre procédé entre directement en concurrence avec les traitements UV. Et c’est difficile de se faire une place sur un marché aussi bien établi. »La technologie DesinFix possède en outre des atouts en termes de coût et d’adaptabilité. À partir d’une station de 10?000 EH, le coût d’investissement du procédé devient plus concurrentiel que celui des UV avec un coût de fonctionnement quasiment identique. Ce coût est lié soit à l’achat des consommables pour le Dex soit à la consommation énergétique des lampes UV. De plus, elle tient dans une armoire transportable et peut s’adapter à une large gamme de débit à traiter. « C’est une technologie flexible qui fonctionne parfaitement de 10?000 EH à 1 million d’EH avec le même équipement ; il suffit d’adapter le dosage. Et contrairement aux UV, le Dex ne nécessite pas de filtre en amont puisqu’il supporte des eaux chargées. On peut même l’installer sur un déversoir d’orage », ajoute la responsable.Avec des références en Europe (Allemagne, Danemark, Finlande, Pays-Bas et Italie) dont cinq emblématiques dans la baie de Venise, Kemira espère bien voir le marché français s’ouvrir à l’innovation. Quelques collectivités pionnières l’ont déjà adopté depuis 2014 à l’île d’Oléron (17), à Biarritz (64) qui boucle une phase de test et à Sainte-Marie-la-Mer (66) qui a inauguré son installation en avril dernier. À chaque fois, les maîtres d’ouvrage cherchaient une solution rapide pour conformer les rejets de leur station d’épuration aux normes de qualité des eaux de baignade. Biarritz l’a testée pendant trois ans et a signé un contrat de recherche avec l’université de Pau et l’Ifremer pour valider son innocuité sur le milieu marin. Sur l’île d’Oléron, c’est pour éviter le risque de rejet sur une plage très courue des surfeurs que le syndicat des Eaux de Charente-Maritime a opté pour le DesinFix. Le procédé a été installé sur l’une des trois Step qu’il exploite dans l’île, la Step de Grandvillage (20?000 EH l’été) dont les rejets sont infiltrés dans le massif dunaire via une lagune d’infiltration. « Mais comme la dune s’érode, il y avait un risque de rejet en surface. Un arrêté préfectoral nous a donc fixé de nouvelles normes de qualité en sortie de station pour respecter la qualité des eaux de baignade quoiqu’il arrive », précise Dominique Barbot, responsable du traitement des eaux à la régie du syndicat (Rese).L’acquisition du procédé a nécessité un investissement de 100?000 euros auxquels s’ajoutent 50?000 euros d’aménagement sur site : stockage des précurseurs, intégration dans la supervision…). « À terme, pour plus de sécurité, nous comptons déplacer le Desinfix pour le connecter à nos trois stations avant rejet en mer. C’est une stratégie que nous ne pourrions pas avoir avec une installation UV dont la dimension est fixée ».Alexandra Delmolino 
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