Le laboratoire nîmois (Gard) Phytocontrol vient d’annoncer son projet de création d’un laboratoire d’analyses éco-technologiques des eaux, afin de réduire les impacts environnementaux de l’utilisation de solvants organiques notamment.
« Faisant suite à la récente extension de 1000m2 du pôle Agrifood pour près de 2.5 millions d’euros, avec le soutien de la Région, de l’Etat et de Nîmes Métropole, le groupe Phytocontrol lance ce nouveau projet (2019-2021) qui représente un investissement supérieur à 10 millions d’euros et qui en fait le laboratoire le plus avant-gardiste en Occitanie pour la surveillance et l’analyse de la qualité sanitaire des eaux, et l’un des leaders en France », explique Phytocontrol dans un communiqué, ce mardi 10 avril. Ce nouveau projet est la construction d’un nouveau laboratoire d’analyses de 4.000 m², « dont 3.000 de zone technique sera exclusivement voué aux analyses éco-technologiques des eaux dans les domaines de la santé, de l’environnement et des eaux embouteillées », est-il précisé.
Réduire les impacts environnementaux des procédés analytiques
Ce nouveau laboratoire aura pour objectif de développer une « nouvelle génération d’analyses des contaminants dans l’eau », via des procédés et méthodes plus durables, « reposant sur des solutions online d’automatisation et miniaturisation, permettant même d’atteindre l’évaluation d’éléments à l’état de trace », explique Phytocontrol Group. Il s’agira donc de « réduire les effets néfastes des procédés analytiques actuels qui sont obsolètes, longs, coûteux et à fort impact environnemental (utilisation de solvants organiques, empreinte carbone élevée…) », est-il souligné.
« Conscients des enjeux sociétaux et économiques auxquels nous devons faire face, ce laboratoire d’avenir répond à la fois à ces 2 volontés : toujours placer le recrutement de talents régionaux au cœur de nos préoccupations et fournir à nos clients des solutions à la pointe de l’innovation et éco-responsables », explique Mikael Bresson Président Fondateur de Phytocontrol Group. Le laboratoire envisage d’embaucher entre 20 et 30 personnes par an sur cinq ans, avec le pôle emploi de Nîmes, pour développer son département hydrologie.
Projet de laboratoire hydrologique Phytocontrol à Nîmes / Crédit : Phytocontrol