Ce lundi 13 mai s’ouvre pour deux jours la première Conférence internationale de l’Unesco sur l’eau au siège de l’organisation à Paris afin de faire avancer une sécurité de l’eau et une paix durables.
Ce lundi matin, Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement du Sénégal, Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, ouvrent la première Conférence internationale de l’Unesco sur l’eau. Cette rencontre rassemble pendant deux jours des ministres venus d’une quarantaine de pays, des experts, des chercheurs, des représentants de la société civile, du secteur privé et d’organisations internationales.
Cette réunion a pour objectif de « rassembler tout le monde autour de la table pour discuter des approches transectorielles pour la gouvernance et la gestion des ressources en eau, lancer un appel à l’action pour encourager, embrasser et adopter le principe d’une gestion transectorielle de l’eau, partager les bonnes pratiques assurant la participation, la transparence et le partage d’informations, donner des preuves de l’importance de l’interdisciplinarité et de l’intégration des sciences pour soutenir les Etats membres dans leur atteinte des objectifs des agendas internationaux liés à l’eau », détaille l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Lors de la session plénière finale, la princesse Sumaya de Jordanie, envoyée spéciale de l’Unesco pour la science et la paix, présentera des intentions de l’Organisation « pour ancrer un changement de paradigme : l’eau est la force motrice de la paix et du développement durable », précise l’Unesco.