Selon une étude menée par l’Université de Surrey et l’Institut des matériaux de pointe de Deakin et publiée dans Journal of Water Research, les microplastiques présents dans les flux de déchets réduisent les performances des usines de traitement de l’eau et altèrent la qualité de l’eau.
Des chercheurs de l’Université de Surrey et de l’Institut des matériaux de pointe de Deakin ont étudié le nano et le microplastique dans les procédés de traitement de l’eau et des eaux usées. « L’équipe a découvert que de minuscules morceaux de plastique se décomposaient davantage au cours des processus de traitement, ce qui réduisait les performances des usines de traitement et affectait la qualité de l’eau », indique le rapport. En effet, les procédés de traitement de l’eau décomposent les microplastiques en nanoplastiques. Micro et nanoplastiques « obstruent les unités de filtration et augmentent l’usure des matériaux utilisés dans la conception des unités de traitement de l’eau », explique le docteur Lee, chef de projet et maître de conférences à l’Université de Surrey.
Pour les chercheurs, la détection de nano et microplastiques dans l’eau et les eaux usées constitue le principal défi. « Afin de s’assurer que la qualité de l’eau respecte les normes de sécurité requises et de réduire les menaces sur nos écosystèmes, de nouvelles stratégies de détection sont nécessaires afin de limiter le nombre de nano et microplastiques dans les systèmes de traitement de l’eau et des eaux usées », souligne le rapport.