La crise du Covid-19 a mis à mal les entreprises intervenant dans le champ d’action des agences de l’eau, notamment celles exerçant leurs activités dans les travaux publics et dans l’industrie des secteurs de la distribution d’eau potable et de l’assainissement. Même si les six agences ont déjà débloqué en urgence des aides, notamment pour la gestion des boues non hygiénisées dont l’épandage a été interdit, mais aussi en accélérant le versement des subventions, les sept présidents des comités de bassin ont dressé « un constat unanime sur l’aggravation de la situation économique, ses conséquences en matière d’eau et de biodiversité », avertissent-ils.
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Une seconde étape possible en septembre
Et d’ajouter, qu’en fonction de l’évolution de la situation, ils proposeront si nécessaire en septembre, « une seconde étape dont le financement pourrait être assuré ».
Si la mise en place de ces plans tardent, les présidents des comités de bassin « attirent l’attentiion du gouvernement sur les conséquences de ce retard et sur les difficultés budgétaires que certaines collectivités et usagers rencontreront ». Si l’assouplissement de certaines règles administratives a été engagé, « sans la majoration de certaines interventions, des projets seront immanquablement différés », pointent-ils.