Le contrat d'objectifs prévoit la modernisation et le verdissement des voies fluviales. Crédits : Pixabay
L’État apporte son soutien aux Voies Navigables de France à travers la signature d’un contrat d’objectifs et de performance doté de 300 millions d’euros.
La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili et le ministre délégué aux transports Jean-Baptiste Djebbari, ont signé avec Voies Navigables de France un contrat d’objectifs prévoyant 175 millions d’euros complémentaires. La signature du contrat d’objectifs et de performance (COP) avec Voies Navigables de France (VNF) est « l’occasion pour l’État d’affirmer la politique ambitieuse qu’il souhaite mener au cours des 10 prochaines années sur le fluvial en fixant des axes forts de développement et en dotant son opérateur VNF de moyens financiers importants », peut-on lire dans un communiqué.
Le contrat d’objectif et de performance est doté de 300 millions euros en 2021, notamment grâce à l’apport de 175 millions euros du plan de relance sur 2021-2022. À l’horizon 2030, 3 milliards d’euros seront consacrés en investissement aux infrastructures fluviales, dont 1,9 milliard d’euros dédiés à la régénération et à la modernisation du réseau, et l’entretien des réseaux existants qui permettent d’assurer les « transports du quotidien ».
Accroître les partenariats avec les collectivités
Le gouvernement ambitionne de créer un partenariat avec les collectivités locales pour la construction de projets de territoires. Le COP prévoit ainsi d’ici la fin de l’année 2022, de mettre en place des partenariats avec les collectivités pour la définition des niveaux de service à assurer sur le réseau à petit gabarit.
Enfin, ce contrat d’objectifs prévoit aussi une modernisation de grande de la gestion fluviale : téléconduite, automatisation, mais surtout verdissement de la flotte à travers des projets de développement de bateaux à hydrogène, développement des bornes électriques à quai, ou encore ravitaillement en carburants alternatifs.
Par ailleurs, le gouvernement parie sur le fluvial comme mode de transport plus responsable. En effet, il permet de transporter des volumes considérables en générant jusqu’à cinq fois moins d’émissions de CO2, d’oxyde d’azote ou de particules que le transport routier (1 convoi fluvial de 4.500 tonnes représente 220 camions).