Les Alençonnais peuvent désormais savourer une eau de qualité optimale, plus douce et moins chargée en calcaire. Depuis sa mise en service il y a un an, la nouvelle usine, dont les travaux ont commencé en 2017, traite près de 3,5 millions de m³ par an pour les 48.000 habitants de dix-sept communes de la communauté urbaine d’Alençon. Sa construction a coûté 15,5 millions d’euros. Un budget partagé entre le département de l’Orne qui a fourni une enveloppe de 1,5 million d’euros, l’Agence de l’eau Loire-Bretagne a apporté une subvention de 1,3 million d’euros et les 12,6 millions d’euros restants ont été financés par la communauté urbaine.
24/09 : @guttonm DG @LoireBretagne inaugure la nouvelle usine d’eau potable d’#Alençon
— Eau Loire-Bretagne (@LoireBretagne) September 27, 2021
Aides financières de l’agence @LoireBretagne :
▶️ 1.352 M de subventions
▶️ 3.155 M de prêt à taux zéro pic.twitter.com/Tq5Jls1FDK
Plus moderne et automatisée, celle-ci se substitue à l’ancienne usine de production d’eau potable de Courteille qui date de 1950. Construite sur le même site, la nouvelle usine dispose d’outils plus performants afin d’améliorer globalement la qualité de l’eau produite tout en diminuant le taux de calcaire au meilleur tarif pour les usagers.
Un traitement au procédé plus moderne
L’agence de l’eau apporte de son côté une précision en ce qui concerne la nouvelle usine. Celle-ci correspond aux « nouveaux procédés mis en œuvre actuellement sur le bassin Loire Bretagne », pour un traitement optimal de la matière organique présente dans les rivières du bassin.
Ce procédé comprend notamment une filière physico-chimique « plus performante » avec des techniques de coagulation, floculation, et décantation, et complétée par une filière d’affinage par réacteur à charbon actif en poudre, les deux financées par l’agence de l’eau. À ces filières s’ajoutent les traitements complémentaires de décarbonatation et de désinfection supplémentaire par ultra-violet.
« La nouvelle filière de traitement de l’eau mise en place sur la nouvelle usine d’eau potable repose sur le principe de traitement « multi-barrières ». Elle garantit l’obtention d’une eau d’excellente qualité », commente l’agence de l’eau Loire-Bretagne via son compte Twitter.
Préservation des ressources
L’usine est alimentée majoritairement de la rivière la Sarthe et de trois forages souterrains. En moyenne, elle récupère et produit 800 m³ par heure et peut même atteindre un pic de production avoisinant les 1 000 m3 d’eau adoucie.
Soucieuse des ressources en eau, l’usine d’Alençon répond également à l’objectif d’augmenter la capacité de production de l’eau potable, tout en préservant cette ressource naturelle. Toujours dans une démarche durable, les boues d’épuration sont récupérées et mises à disposition des agriculteurs.
1/3 de calcaire en moins
Par ailleurs, l’eau produite dans cette nouvelle usine aurait « un tiers de calcaire en moins qu’avant », assure Johann Bellanger, responsable du secteur Orne pour Eaux de Normandie, dans les colonnes de l’Orne Hebdo. Une performance rendue possible grâce aux outils plus performants de traitement du calcaire qui améliorent par conséquent le quotidien des habitants.