L’école d’ingénieurs IMT Atlantique et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) intensifient leur collaboration. Au cours des cinq prochaines années, les deux établissements s’engageront dans des programmes de recherche et de développement technologique et participeront à des appels d’offres communs pour la connaissance et la protection des océans.

L’accord de collaboration signé le 08 décembre par par François Houllier, président-directeur général d’Ifremer, et Paul Friedel, directeur d’IMT Atlantique, pour une durée de cinq ans entend consolider les liens qui unissent l’Ifremer et l’école IMT Atlantique. Déjà partenaires au sein de la chaire ANR AI OceaniX, du Gis BreTel et d’ISblue, les deux établissements marquent ainsi leur volonté d’unir leurs expertises et leurs moyens afin de mener des projets communs de recherche et de formation dans la connaissance et la protection des océans, qui jouent un rôle clé dans la régulation du climat.

La coopération se traduira concrètement par la participation à des appels d’offres communs, l’organisation d’événements scientifiques et l’engagement conjoint dans des programmes de recherche et de développement technologique. Dans le cadre de cet accord, l’Ifremer s’engage également à accueillir et encadrer des étudiants et des doctorants de l’IMT Atlantique.

Domaines stratégiques pour la compréhension des océans

Fondé en 1984, l’Ifremer s’est imposé comme l’un des premiers instituts mondiaux en sciences et technologies marines. Celui-ci conduit des recherches destinées à améliorer la connaissance du milieu océanique, à protéger et restaurer les mers et à en exploiter, de manière durable et responsable, l’immense potentiel en matière d’énergie, d’alimentation ou de santé.

L’école IMT Atlantique figure dans les classements de Shanghai, de QS, de THE et de THE Impact. Elle apporte son expertise dans les domaines de la modélisation, du développement technologique, du traitement de données massives, du traitement d’images, des architectures logicielle et matérielle, de la robotique ou encore du génie des procédés. Des connaissances précieuses pour mettre au point des outils innovants au service de l’observation de la dynamique des océans et de leurs ressources, de la surveillance du milieu marin et littoral, et du développement durable des activités maritimes.

En mettant en commun leurs savoir-faire, les partenaires vont travailler sur des domaines stratégiques, tels que : le développement des modèles et stratégies d’intelligence artificielle pour les sciences de l’océan et du climat ; les imageries marines : du satellite à l’in situ ; la robotique et réseaux de robots autonomes ; les ressources biologiques et environnement pour une aquaculture durable ; la modélisation de l’écologie marine ; ou encore l’architecture de calcul à haute performance dédié aux études océaniques.