Les membranes d'ultrafiltration vont être remplacées par des membranes d'osmose inverse, assurant une filtration plus fine. Crédit : DR.
A partir de la prise de fonction du nouveau délégataire, le Sedif va installer cette technique de désinfection et de filtration très fine pour produire une «eau plus pure, sans calcaire et sans chlore», dans son usine de Méry-sur-Oise dans le Val d’Oise.
Une simple adaptation aux dispositifs actuellement déployés Le site de Méry-sur-Oise est l’une des trois usines du Sedif produisant de l’eau potable pour ses usagers du nord de l’Île-de-France. La technique de l’osmose inverse basse pression va être déployée sur le site pour la première fois. En effet, parmi les techniques de potabilisation aujourd’hui utilisées dans cette usine, la nanofiltration, mise en service en 1999, requiert un changement de membrane, du à son vieillissement. Ce système d’osmose inverse sera une simple adaptation aux dispositifs actuellement déployés, assure le Sedif. Ce changement de filtre nécessitera un investissement de 15 millions d’euros, entièrement financé par le syndicat francilien. Cette usine fournit quotidiennement 149.000 m3 d’eau potable, puisée dans l’Oise, à quelque 860.000 habitants.
400 millions d’euros par usine Pour les usines de Choisy-le-Roi et de Neuilly-sur-Marne dans le Val-de-Marne, la technologie de l’osmose inverse sera installée ultérieurement. Mais elle demandera des investissements nettement supérieurs, les deux usines n’étant pas équipées en nanofiltration. Le Sedif les estime à 400 millions d’euros par usine. Le syndicat a reçu les offres pour le nouveau contrat de délégation. Elles sont en phase d’examen. Le nouveau délégataire devra mettre en œuvre ces technologies à partir de 2025-2026.