Créée en 2019, la jeune société a développé une application permettant d’échanger en « live », et d’éditer les rapports des différentes interventions faites sur le terrain.
Partant du constat que 20% des informations émanaient des bureaux et 80% du terrain, la start-up Kraaft a développé depuis 2019 un système de messagerie pour communiquer sur un chantier, alerter les opérateurs présents sur le terrain et rendre compte des différents niveaux d’intervention effectués lors de la phase d’exécution. Le tout en temps réel, par un simple système très intuitif qui permet à l’opérateur de créer son espace, d’envoyer des photos ou des vidéos, de préciser sa position géographique, d’ajouter ou de retrancher des destinataires et d’apporter des informations sur la zone d’intervention, de partager des documents.
Les données collectées sont éditées sous forme de rapport En situation d’urgence, comme lors d’une fuite d’eau, en remplacement de canalisations ou en construction d’ouvrages, tout le chantier peut alors être suivi par les différentes instances: chef de chantier, responsable de site, comptabilité pour la facturation, prestataires extérieurs, qui peuvent alors non seulement être informés, mais recevoir les documents édités par le Whatsapp des travaux publics et de la construction. Disponible en application mobile ou sur site Web, le système Kraaft regroupe sous forme de rapport l’ensemble des documents (photos, messages, géolocalisation, etc.) en format traitement de textes, retraçant toutes les étapes des travaux, annexant les données collectées par l’application ou transmises par l’opérateur. Ce document est « paramétrable selon les besoins de l’entreprise », précise Clément Witz, chargé de marketing. Il permet sans perte de temps pour un maître d’ouvrage d’être informé et de garder l’historique des interventions effectuées, les matériaux posés ou modifiés et de nourrir les plans de renouvellement des réseaux par exemple. « Cette application est d’autre part gratuite pour les collectivités, les syndicats en charge du traitement des eaux », ajoute Clément Witz.