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ENERGIE

SFA prêt à redémarrer en quelques heures

PUBLIÉ LE 1er MARS 2016
LA RÉDACTION
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A u nord-est de Paris, à quelques encablures de l'aéroport Charles-de-Gaulle, SFA a installé son usine de production, à Brégy, dans l'Oise. Un site à vocation international, où 18 000 m2 de bâtiments sont réservés à la production, à côté de 15 000 m2 d'entrepôts, le tout sur 8 hectares de terrain. SFA y fabrique 500 000 appareils par an, dont 80 % sont exportés. Des pompes, qui seront intégrées dans des unités de climatisation, des chaudières à condensation, des pompes de relevage et des broyeurs, SFA étant l'inventeur du fameux sanibroyeur. Deux cents personnes y travaillent. « Le PCA est relativement peu connu en France, mais au plan mondial, c'est une forte ten­dance », indique Hervé Genoud, directeur adjoint de l'usine. Sur ce site ICPE soumis à autorisation, un plan d'opération interne (POI) est déjà opérationnel. Les risques d'incendie, d'explosion et de déversement de produits chimiques sont connus. Pour réaliser son PCA, SFA était accompagné du bureau d'études Adenium. En fait, deux PCA ont été élaborés : l'un, pour le siège, à Paris, l'autre pour l'usine picarde. Ils se sont attachés à planifier la reprise d'activité en cas de crise interne, de défaillance d'un fournisseur, mais pas pour pallier l'inaccessibilité des sites. L'analyse des risques a rapidement identifié l'activité de plasturgie comme critique, tout comme l'assemblage des moteurs électriques. Les causes associées sont l'incendie, la grève et la défaillance d'un fournisseur (deux fournisseurs essentiels sont intégrés dans l'usine). Le scénario de la perte de l'appareil de production a détaillé un mode dégradé pour les trois activités. Pour les moteurs électriques, une activité manuelle, tout repose sur la disponibilité des opérateurs. « L'activité peut reprendre en quatre heures, avec six personnes, soit un quart du personnel. Cela permet de reprendre la production dans la semaine qui suit, et d'atteindre 75 % de la production initiale en un mois », indique Élise Delhommeau, responsable HSE, qui a piloté le PCA. La plasturgie peut redémarrer en vingt-quatre heures si les services approvisionnement sont opérationnels. « Cette activité de base peut être rétablie à 79 % en une semaine, et à 97 % en trois mois », décrit Élise Delhommeau. L'assemblage des moteurs et des pièces plastiques redémarre en quatre heures une fois les magasiniers opérationnels. Elle est à 100 % en un mois. « En trois mois, la production sera revenue à 95 % sur les trois unités », résume Élise Delhommeau. La plasturgie a été identifiée comme particulièrement sensible. « Elle est impossible à réaliser ailleurs, où à confier à un sous-traitant, à cause des moules », explique Hervé Genoud. Car pour recevoir un moule, fait sur mesure en Chine, ce sont trois à six mois d'attente. « Et après réception, il y a plusieurs semaines d'optimi­sation avec nos moulistes », précise Hervé Genoud. Alors SFA a mis les moyens : hormis les 30 moules installés dans les machines (des presses à injecter), et donc perdus en cas de sinistre, 150 environ sont stockés en réserve, « dans un bunker, équipé de murs coupe-feu », détaille Élise Delhommeau. Les trois unités de production sont d'ailleurs isolées les unes des autres par des murs et des portes coupe-feu. Si les machines sont détruites, les moules pourront être installés chez des sous-traitants pour permettre la reprise de la production. Ces mesures sont liées au POI. Pour un autre risque majeur, la disponibilité de cartes électroniques, pour lequel SFA est dépendant d'un fournisseur, c'est la philosophie inverse qui a été choisie. « Nous avons intégré une ligne de pro­duction de cartes électroniques, afin de maintenir un mini­mum d'activité », raconte Élise Delhommeau. Tout le personnel a été sensibilisé au PCA, finalisé en juin 2015. « Il est important de ne pas découvrir le jour J les pro­cédures écrites », rappelle Hervé Genoud. Prochaine étape : le test, dans le courant de l'année. l


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