Ce lundi 22 juillet, le CNRS, l’ENS de Lyon, IFP Energies nouvelles (IFPEN), Sorbonne université, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et l’Université de Strasbourg, ont annoncé unir leurs compétences pour la création d’un laboratoire commun de recherche.
Baptisé « Carmen », le futur laboratoire commun de recherche (LCR) – créé par le CNRS, l’ENS de Lyon, IFP Energies nouvelles (IFPEN), Sorbonne université, l’Université Claude Bernard Lyon 1 et l’Université de Strasbourg – aura pour objectif de « renforcer les connaissances sur le transport moléculaire et/ou colloïdal dans des substrats poreux complexes et de développer de nouvelles méthodologies d’analyse fine de ces matériaux poreux afin d’accompagner le développement d’innovations pour la transition énergétique », expliquent les partenaires.
« L’étude de substrats mésoporeux ou lamellaires, comme les supports de catalyseurs et les sols, présente un grand intérêt pour la transition énergétique », estiment les instituts de recherche à l’origine du LCR Carmen. Ces matériaux peuvent notamment être utilisés dans la conversion catalytique de la biomasse, la réduction des contaminants ou le stockage des énergies renouvelables. « Les travaux du LCR CARMEN vont donc porter sur la caractérisation multi-échelle de leur structure dans des conditions de fonctionnement les plus proches possible de la réalité, dites operando, afin de les relier à leurs propriétés de transport ainsi qu’à leur réactivité », est-il ajouté.
Ce laboratoire va regrouper trois équipes du centre de résonance magnétique nucléaire à très haut champ de Lyon (CRMN, CNRS/ENS de Lyon/ Université Claude Bernard Lyon 1), de l’institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS, CNRS/Université de Strasbourg) et du laboratoire de physicochimie des électrolytes et nanosystèmes interfaciaux (Phenix, CNRS/Sorbonne Université), ainsi que celles du centre de recherche et innovation IFPEN.