Dès le 1er janvier 2021, la RE 2020 s’appliquera aux constructions neuves. Le gouvernement vient de lancer des simulations afin de déterminer les critères et seuils de cette nouvelle réglementation.
Dans le cadre de cette future réglementation environnementale, le gouvernement a ciblé des priorités : diminuer l’impact sur le climat des bâtiments neufs « en prenant en compte l’ensemble des émissions du bâtiment sur son cycle de vie, dès la construction », précise le ministère de la transition écologique et solidaire. Cela comprend notamment le développement de modes de construction peu émetteurs de gaz à effet de serre, ou encore le recours aux matériaux biosourcés, mais également la consommation de sources d’énergie décarbonées telles que la chaleur renouvelable.
Cette RE 2020 aura également pour objectif de « poursuivre l’amélioration de la performance énergétique et la baisse des consommations des bâtiments neufs ». Cette RE 2020 ira au-delà des exigences de la réglementation actuelle, « en insistant en particulier sur la performance de l’isolation quel que soit le mode de chauffage installé, grâce au renforcement de l’indicateur de besoin bioclimatique », précise le ministère.
Des simulations après l’expérimentation E+/C-
Par ailleurs, après une phase d’expérimentations avec la démarche E+/C- en 2019, une phase de somulations « permettra d’éclairer les choix d’indicateurs et de niveaux de performance pertinents », expliquent les ministères de la transition écologique et du logement. « Elle sera suivie, au printemps 2020, d’une nouvelle phase de concertation qui analysera avec précision les effets de la RE 2020 sur les matériaux, les modes constructifs et les filières du bâtiment », poursuivent les ministères.
L’objectif : définir les paramètres de la future réglementation pour une publication à l’automne 2020. « En particulier, un seuil d’émissions de CO2 pendant la vie du bâtiment sera défini et fixé à un niveau suffisamment ambitieux pour favoriser les énergies les moins carbonées », est-il détaillé. Le facteur d’émission de CO2 de l’électricité sera actualisé à 79 g/kWh et un coefficient de conversion entre énergie primaire et énergie finale de l’électricité de 2,3 sera utilisé.