Ambitionnant de devenir le troisième acteur français de la valorisation énergétique, le groupe Paprec, spécialisé dans la collecte et le traitement des déchets, vient d’annoncer entrer en négociations exclusives avec la filiale d’EDF pour acquérir Dalkia Wastenergy.
Devenir le troisième acteur français de la valorisation énergétique. Telle est l’ambition de Paprec. Le groupe spécialisé dans la collecte et le traitement des déchets a annoncé, ce mercredi 24 mars, entrer en négociations exclusives avec Dalkia, la filiale d’EDF, en vue de l’acquisition de Dalkia Wastenergy (ex-Tiru). « Si ces négociations aboutissent, la nouvelle division Valorisation Énergétique de Paprec rassemblerait 1.500 personnes, pour un parc de 29 usines de valorisation énergétique et un chiffre d’affaires de près de 300 millions d’euros », fait savoir le groupe. Dalkia Wastenergy est composée de 800 salariés et gère 27 unités de traitement, dont 16 dédiées à la valorisation énergétique, en France mais aussi au Royaume-Uni et en Pologne.
Parallèlement, Paprec annonce l’arrivée des équipes de la filiale Opération & Maintenance de la CNIM (Constructions navales et industrielles de la Méditerranée), groupe avec lequel le spécialiste des déchets était aussi en négociations exclusives depuis plusieurs semaines. Avant cette intégration, Paprec exploitait trois usines de valorisation énergétique, via sa filiale Inova Operations, détenue depuis 2018 avec Altawest. La division O&M de la CNIM exploite notamment huit unités de valorisation énergétique (4 en France, 3 au Royaume-Uni et une en Azerbaïdjan) ainsi que deux projets aux Émirats Arabes Unis et à La Réunion. L’entité, basée dans le Var, compte 400 salariés, dont la moitié en France. « Ces équipes détiennent une expertise majeure dans l’exploitation de telles unités. Avec leur intégration, Paprec, déjà leader en France de la valorisation matière, devient un acteur incontournable de la valorisation énergétique », déclare Jean-Luc Petithuguenin, président de Paprec.